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La France durcit l’octroi des visas pour les Algériens 

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La France durcit les conditions d’octroi des visas à l’égard de l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. C’est ce qu’a annoncé, ce mardi 28 septembre 2021 sur la radio Europe 1, le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal. 

Ce dernier a confirmé la baisse du nombre de visas accordés aux ressortissants maghrébins. Une façon, selon lui, de mettre la pression sur l’Algérie, le Maroc et la Tunisie au sujet des laisser-passer consulaires nécessaires au retour des immigrés refoulés. 

« C’est une décision drastique, c’est une décision inédite, mais c’est une décision rendue nécessaire par le fait que ces pays n’acceptent pas de reprendre des ressortissants que nous ne souhaitons pas et ne pouvons pas garder en France », a-t-il justifié, selon Bfmtv. 

Selon lui, l’attitude de ces pays (Algérie, Maroc, Tunisie, ndlr) « freine l’efficacité des reconduites effectives » à la frontière une fois les obligations de quitter le territoire français (OQTF) délivrées. « Il y a eu un dialogue, ensuite il y a eu des menaces. Aujourd’hui on met cette menace à exécution », a-t-il déclaré.

D’après des informations d’Europe 1, dans le cas de l’Algérie, entre janvier et juillet 2021, la justice française a en effet ordonné 7731 obligations de quitter le territoire français. 22 ont été appliquées soit à peine plus de 0,2%.

Le porte-parole a rappelé que le premier ministre français Jean Castex et le ministre français de l’intérieur Gérald Darmanin, se sont rendus en Algérie, au Maroc et en Tunisie ces derniers mois pour faire avancer le sujet.

Selon Gabriel Attal, cette baisse drastique des visas, a été « décidée il y a quelques semaines et va être mise en exécution pour pousser les pays concernés à changer de politique et accepter de délivrer ces laissez-passer consulaires », a-t-il dit concernant la durée d’application de cette mesure, temporaire ou pérenne, ajoutant qu' »à un moment quand les choses ne bougent pas, nous faisons appliquer les règles ». 

« On souhaiterait que la réaction soit davantage de coopération avec la France pour qu’on puisse faire appliquer nos règles migratoires », a encore déclaré Gabriel Attal sur Europe 1.

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