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Investissements privés dans les transports aérien et maritime, révision de la loi sur la monnaie et le crédit : le Premier ministre s’exprime

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Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, répondu mercredi après-midi aux questions des membres du Conseil de la nation dans le cadre du débat du Plan d’action du Gouvernement.

A cette occasion, le Premier ministre a abordé l’ouverture aux investisseurs privés du domaine des transports aérien et maritime ainsi que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit.

Au sujet des transports aérien et maritime, Aïmene Benabderrahmane a appelé les investisseurs privés à investir ce domaine jusque-là non autorisé.

Selon les propos du Premier ministre rapportés par l’agence APS, celui-ci a précisé que « l’investissement est désormais ouvert, particulièrement pour certains secteurs jusque là interdits officieusement et qui sont actuellement autorisés officiellement ».

« J’invite les détenteurs de capitaux à investir dans ce genre d’investissements, particulièrement les transports aérien et maritime », a déclaré le Premier ministre.

Faisant savoir que « plusieurs dossiers d’investissement ont été déposés au niveau du ministère des Transports », le Premier ministre a appelé « tous les investisseurs désirant investir ces domaines à déposer leurs dossiers, la voie leur étant ouverte ».

La révision de la loi sur la monnaie et le crédit touche à sa fin

Par ailleurs, Benabderrahmane a indiqué que la révision de la loi sur la monnaie et le crédit touchait à sa fin. Selon lui, cette révision vient pour adapter la loi aux réformes globales que connait le système financier.

Entre autres points introduits dans cette loi, figure la finance islamique par le recours aux mécanismes alternatifs constituant des outils important pour la mobilisation de l’épargne et le financement économique.

La réforme de la loi sur la monnaie et le crédit porte sur l’insertion du principe de mandat pour le gouverneur de la Banque d’Algérie en vue d’assurer une autonomie de la Banque centrale et de réhabiliter le rôle des outils de la politique monétaire dans la réalisation des grands objectifs économiques.

Il s’agit également de l’insertion des principes de gouvernance dans la gestion des banques et des institutions financières et l’autorisation des fournisseurs de services de payement à accéder au système national de payement en tant que « actionnaire indépendant » pour promouvoir l’économie numérique.

A cela s’ajoute l’autorisation des courtiers exerçant de façon libérale à accéder au marché monétaire interbancaire et à rendre l’adhésion dans la centrale des risques obligatoire pour toutes les instances de crédit et de microcrédit.

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