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Le pétrole termine la semaine en hausse marquée de 3,31% pour le Brent, et de 3,22% pour le WTI

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Les cours du pétrole ont reculé vendredi, au terme d’une semaine où la plupart des indicateurs étaient au vert pour les prix, les opérateurs consolidant leurs gains et prenant en compte l’ascension du dollar.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, coté à Londres, a clôturé en baisse de 0,43% ou 33 cents, à 75,34 dollars.

Quant au baril de WTI américain, pour le contrat à échéance en octobre, il a lâché 0,88% ou 64 cents, pour finir à 71,97 dollars.

Pour James Williams, du cabinet WTRG Economics, cette retraite est due à des prises de bénéfice, mais aussi au dollar, qui prend de la hauteur depuis deux semaines.

A cela s’ajoute le rétablissement progressif des capacités de pompage des installations du Golfe du Mexique, près de trois semaines après le passage de l’ouragan Ida, souligne Nishant Bhushan, analyste du cabinet Rystad Energy.

Sur la semaine, le Brent reste en hausse marquée de 3,31%, et le WTI de 3,22%.

Certaines plateformes demeurent néanmoins à l’arrêt, de même que des raffineries.

Les moindres capacités de raffinage se ressentent sur le prix de l’essence, qui a encore augmenté vendredi, pour atteindre 3,194 dollars le gallon (3,78 litres) en moyenne aux États-Unis, contre 2,19 dollars seulement il y a un an, soit 45% plus cher.

Côté production, James Williams a également relevé que dix nouveaux forages (hors exploitation en mer) avaient été annoncés cette semaine, contre cinq environ en moyenne ces dernières semaines. « Il faudra attendre plusieurs mois avant que ces forages ne deviennent des puits« , prévient l’analyste, « mais c’est un indicateur de production« . Durant la pandémie, le rythme d’ouverture des puits s’était ralenti, au point de faire baisser, un temps, la capacité de production des États-Unis.

Les membres de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), et leurs alliés de l’accord OPEP+ (dont ne font pas partie les États-Unis), se sont jusqu’ici tenus à leur stratégie de relèvement très progressif de la production pour ne revenir au niveau d’avant la pandémie qu’en septembre 2022.

Afp

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