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Elections du 27 novembre : vers la fin de l’ère du boycott

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En dépit d’une situation complexe affectée par une crise multidimensionnelle, l’Algérie nouvelle semble se construire dans la tempête. La dernière étape du processus démocratique que les élections locales se distinguent progressivement des autres rendez-vous électoraux, dans la mesure où presque toutes les formations politiques ont annoncé leur adhésion à cette phase.  Et ce malgré un fort impact de la pandémie sur le niveau de vie des algériens, le recul du pouvoir d’achat, les résultats mitigés de deux exercices de la nouvelle gouvernance et une relance économique qui peine à trouver ses vrais ancrages.

Toutefois, l’aspect  de divergences et de conflits sur la scène politique, qui était à l’origine d’une vague considérable de boycott, notamment de la part des partis de l’opposition tel que le FFS et le PT, subsiste sous une autre forme qui n’empêche plus désormais, un affrontement sur l’arène des élections.

Une évolution plus que positif de la nouvelle scène politique vers une sortie de crise constitutionnelle, impliquant la contribution de tous les antagonistes dans une orientation commune, celle de renouer avec l’acte politique , le processus électoral, et surtout avec une légitimité dont l’ultime objectif est sans conteste le rétablissement de la confiance entre le citoyen et l’Etat.

Il faut croire que les formations politiques, qui avaient de tout le temps écarté l’éventualité  de leur participation par le passé, s’expliquent aisément par la présence d’une caste mafieuse, qui ne présentait aucun argument de confiance et de crédibilité sur les rendez-vous électoraux. Ce sont les étapes franchies sans embûches, qui ont conduit, malgré une adhésion mitigée à convaincre les acteurs de la scène politique que les choses ont changé.

Ces derniers n’ayant pas contesté les résultats des derniers rendez vous électoraux, ne pouvaient que constater l’évolution des impacts de l’application de nouvelles politiques publiques, qui ont affecté tous les secteurs par des changements majeurs. Les différents mouvements de remaniements des hauts responsables au niveau des plus hautes institutions de l’Etat, les sanctions et limogeages prononcées à l’encontre des responsables incompétents, ont considérablement contribué à rétablir certaines injustice sociales qui ne manqueront d’affecter le quotidien des citoyens.

Autant que la grande révolution du changement est en marche, mais nécessite autant de mobilisation que d’abnégation pour mener l’Algérie à des horizons de développement et de croissance. Notamment lorsqu’ on en prend en considération les lourdes convoitises dont elle fait l’objet de la part des puissances impérialistes, et des lobbys sionistes.

C’est en rapport avec tous ces états de fait, que les élections du 27 novembre prochain prennent une dimension particulière. D’abord par l’importance du retour de certaines formations qui par cet acte signent leurs aval au processus démocratique, et risquent d’influer fortement sur le taux de participation, dans la mesure où leurs participation est synonyme de leurs éventuelles représentation dans les assemblées locales. D’autre part, elles représentent le parachèvement qui pourrait marquer le début d’une nouvelle ère ou les foyers de discorde et de division n’empiéteront plus sur l’intérêt général et sur le stabilité du pays.

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