AccueilLa uneManque d’oxygène : les conséquences amères d’une sensibilisation à deux vitesses

Manque d’oxygène : les conséquences amères d’une sensibilisation à deux vitesses

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Résultats d’un manque flagrant de sensibilisation depuis le début de l’année, la 3e vague de la pandémie du coronavirus, a abasourdi les citoyens, et les autorités en un laps de temps insoupçonné.

En l’espace de d’un mois, le taux de contamination a augmenté d’une façon exponentielle. malgré le lancement de la campagne de vaccination en janvier dernier, le peu d’engouement sur cette action,   fait de l’apparition de variant du virus, un amplificateur inévitable de la contamination.

Au demeurant, les chiffres sont plus que éloquents, et le fonds du problème est remonté à la surface, et  devant la saturation des hôpitaux, l’élément vital du traitement des malades, en l’occurrence, l’oxygène  ne suffit plus pour tous admis dans les structures sanitaires, à travers tout le territoire. Un grand nombre d’observateurs, et moult réactions sur les réseaux sociaux, dénonce une faiblesse dans l’opération de sensibilisation, et une absence de vision à court et moyen terme du développement de la pandémie.

Cependant, les alertes et les mises en garde de spécialistes n’ont pas fait défaut, prévenant sans cesse de l’arrivée d’une vague dévastatrice pour laquelle il fallait se préparer. A ce titre, il lieu de souligner qu’après la 2e vague, il y’ eu un taux de maitrise de la pandémie très encourageant.

C’est ce qui permis de mettre en place des mécanismes pour lancer la vaccination en vue de casser la chaîne de contamination à long terme. Cela n’était en réalité qu’une période de répit qui aurait dû servir à convaincre les citoyens à aller se vacciner massivement, de façon à renforcer la barrière de protection contre une éventuelle 3e vague. Durant ces cinq mois où la population à fait  preuve d’une grande hésitation collective  dûment appuyée par les réseaux sociaux, sur l’efficacité, et les effets secondaire du vaccin, et ou les actions de sensibilisation n’ont pas eu l’impact souhaité, le variant delta  a, en plus des victimes enregistrées,  engendré la crise  de l’oxygène. Fallait-il s’y attendre ?

La question ne se pose plus, vu l’état de surcharge des hôpitaux, et l’urgence insoutenable devant laquelle des moyens énormes sont levés, dénotant une réaction d’appoint nécessitant l’intervention de plusieurs secteurs pour faire face au manque d’approvisionnement de l’oxygène.

Il est vrai que les efforts consentis par l’Etat pour surmonter cet obstacle, sont incommensurables  et prometteurs , dans la mesure ou ils s’inscrivent dans le principe d’une autoproduction d’oxygène et de vaccin, mais il est tout aussi vrai qu’une stratégie de prévention plus efficient, aurait pu être mise en place durant la période de recul de contamination. 

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