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Crise de l’eau : les promesses de la SEAAL noyées dans un verre d’eau

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D’une crise à une autre, les algériens endossent les coups de massues l’un après l’autre qui ne font que confirmer, les degrés d’improvisation qui mine les traitements de situation d’urgence. A l’image de la crise de l’eau qui a mis les ménages algériens dans un stress, et une colère sans précédent.

Malgré la mise en place d’un programme d’urgence de distribution, ce qui passe pour être l’origine de toute vie, la gestion de la crise annoncé comme un élément de maitrise de la situation par la société chargé de gérer, en l’occurrence , la SEAAL, a très vite montré des failles et des dysfonctionnement qui se trouvent au demeurant à l’origine de réclamations incessantes, d’habitants de plusieurs quartiers de la capitale.

Dire que la gravité de la situation revient au caractère climatique, semi aride de notre pays, ne suffit pas à expliquer l’inefficacité des actions mise en place par la SEAAL, comme on ne répond pas à une urgence par des promesses qui ne seront pas tenues, notamment lorsque il s’agit d’un approvisionnement aussi précieux et indispensable que l’eau.

Force est de constater que les politiques publiques aussi judicieuses qu’elles puissent être, ne peuvent engendrer des résultats probants, si leurs application ne relèvent d’engagement indéfectible des services chargés de les concrétiser sur le terrain.

D’autre part, à l’heure se joue sur le plan social une révolution profonde du principe de gestion des affaires du pays, découlant de plusieurs étapes franchies en matière de réhabilitations de la confiance entre le citoyen et l’Etat, il est inconcevable de retomber dans travers de gestion aussi révélateurs de l’existence encore vive de pratiques qui, ont durant longtemps, réduit à néant, les ponts de cette confiance.

A la veille de la célébration du 59e anniversaire de l’indépendance du pays, la crise de l’eau s’impose en témoin, et comme preuve de la nécessité de revoir tous les paradigmes et les mécanismes laissés par les anciennes gouvernances.

Au-delà de l’obsolescence de ces méthodes de gestion, il subsiste des automatismes nuisibles, qui se dressent comme des obstacles infranchissables à tout programme de réforme et de gestion de crise. Le manque de rigueur et de fermeté dans l’exigence de résultats, et notamment l’absence de contrôle des actions de l’exécutif qui a régné en maître durant les dernières décennies semble avoir la peau dure, et ne manquera pas de noircir davantage le quotidien du citoyen.

Car, il est indéniable que ce stress hydrique vient accroître la souffrance des citoyens qui subissent de plein fouet les effets de la crise sanitaire, l’érosion du pouvoir d’achat, et les menaces incessantes de précarité. Les fameux signes de changement étaient, particulièrement attendus sur ces dossiers qui infligent coup après coup aux citoyens les affres d’une vie sans ressources, qui puis est des plus élémentaires.

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