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Le pétrole se reprend pour finir la semaine à plus de 73,5 dollars le baril de Brent

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Les prix du pétrole ont un peu rebondi vendredi, portés par des perspectives restant favorables pour la demande, malgré un renforcement du dollar et un regain d’inquiétude au sujet du variant Delta du coronavirus.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 73,51 dollars à Londres, en hausse de 0,59% ou 43 cents par rapport à la clôture de jeudi.

A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet a gagné 0,85% ou 60 cents, à 71,64 dollars. « Les fondamentaux sont toujours solides pour le pétrole et s’améliorent chaque jour à mesure que l’activité économique repart« , a expliqué à l’AFP Naeem Aslam, analyste d’Avatrade.

Le Brent et le WTI affichent cependant une baisse d’un peu moins de 2% par rapport à leurs niveaux atteints mercredi à 74,96 dollars et 72,99 dollars, des sommets depuis respectivement avril 2019 et octobre 2018.

La hausse du dollar américain depuis mardi soir – de l’ordre de 2% face aux principales monnaies, porté par une réunion de la Réserve fédérale (Fed) ayant ouvert la porte mercredi à une politique monétaire plus stricte – est venue plafonner les gains de l’or noir en milieu de semaine.

L’appréciation du billet vert a pour effet de peser sur le prix des matières premières libellées en dollars.

Les investisseurs regardent également d’un oeil inquiet la propagation du variant Delta au Royaume-Uni, facteur de risque pour la reprise de la demande s’il venait à frapper d’autres régions de forte consommation de brut. »Pendant ce temps, l’Iran se dirige vers les élections présidentielles sans que les négociations nucléaires n’aient progressé« , souligne Stephen Brennock, analyste de PVM.

Les Iraniens choisissent vendredi sans grand enthousiasme un nouveau président lors d’une élection qui devrait être remportée par l’ultraconservateur Ebrahim Raïssi.

Les résultats définitifs du scrutin sont attendus samedi et un second tour, sauf majorité absolue obtenue par un des candidats, est prévu le 25 juin.

La priorité du prochain président devrait être le redressement de l’économie.

Sur ce point, les candidats s’accordent à dire que cela doit nécessairement passer par la levée des sanctions, objet de négociations à Vienne pour sauver l’accord sur le nucléaire en y réintégrant les États-Unis.

L’allègement des sanctions sur l’industrie pétrolière iranienne, soumise à embargo, déclencherait le retour sur le marché d’un volume important d’or noir et pourrait ainsi perturber l’équilibre mondial entre offre et demande et peser sur les prix.

Afp

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