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Le WTI finit au-dessus des 70 dollars, une première depuis 2018…le Brent à plus de 72 dollars

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Le contrat de référence sur le pétrole américain a terminé mardi à un sommet depuis octobre 2018 à la veille d’un rapport qui devrait révéler un nouveau recul des stocks de brut aux Etats-Unis.

Le baril de WTI pour le mois de juillet, qui se négocie au New York Mercantile Exchange (NYMEX), a fini en hausse 1,18% ou 72 cents à 70,05 dollars.

A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a clôturé à 72,22 dollars (+1,02% ou 73 cents), au plus haut en plus de deux ans.

L’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) doit publier mercredi en fin de matinée ses chiffres hebdomadaires sur les réserves pétrolières dans le pays.

Les analystes interrogés par Bloomberg s’attendent à ce que les stocks de brut reculent pour la troisième semaine consécutive, la baisse médiane étant évaluée à -3,5 millions de barils.

Ces prédictions sous-entendent une reprise de la consommation au moment où les États-Unis entrevoient un retour à la normale de leur économie avec le net ralentissement de la propagation de la pandémie.

« Les données du côté de la demande continuent d’être prometteuses et le marché table sur un été robuste pour les voyages« , souligne Robbie Fraser de Schneider Electric. « Alors que la demande américaine en essence est déjà repassée au-dessus de sa moyenne des cinq dernières années, des données récentes montrent aussi que les embouteillages en Europe ont retrouvé leurs niveaux d’avant la pandémie« , ajoute l’expert.

illeurs dans le monde, certains investisseurs se sont inquiétés de données chinoises montrant un fort recul des volumes de brut importé en mai par Pékin. « Cela suggère que les raffineurs chinois sont réticents à importer aux prix actuels et préfèrent plutôt réduire les stocks« , analysent Warren Patterson et Wenyu Yao, de ING, qui préfèrent cependant « attendre les données sur la production industrielle dans le pays plus tard dans le mois » pour se faire une idée plus précise.

Ces données sont également à relativiser pour Tamas Varga, de PVM, qui estime que « la base est inhabituellement élevée puisque la Chine profitait des prix bas du pétrole il y a un an« .

Du côté de l’offre, la politique prudente d’augmentation de la production des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de leurs partenaires de l’OPEP+, réaffirmée lors du dernier sommet du cartel et de ses alliés, soutient les prix de l’or noir.

Les difficultés rencontrées dans les négociations avec Téhéran sur le nucléaire iranien, qui éloignent la possibilité d’une levée de l’embargo sur son industrie pétrolière, renforcent aussi l’idée d’une offre contenue à court terme.

Les États-Unis ont affirmé lundi, par la voix du secrétaire d’Etat américain Antony Blinken lors d’une audition parlementaire à Washington, ne toujours pas savoir si Téhéran veut vraiment revenir au respect de ses engagements.

Même tendance observée ce matin à l’ouverture des marchés en Europe. Le baril de Brent affichait à 7h30 Gmt une légère hausse de 0,40% à 72,51 dollars.

Afp

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