Toujours actif, le club ENERGIA a marqué sa participation à l’édition 2021 du salon ERA par l’organisation d’une table ronde d’un très haut niveau, à laquelle ont pris part des acteurs et des spécialistes de premier plan dans le domaine des énergies renouvelables et la transition énergétique. Au menu de cette table ronde, deux sujets majeurs pour l’émergence d’un écosystème favorable à l’investissement national et étranger : bancabilité et tissu industriel local
En marge du salon ERA 2021 le club ENERGIA a animé une table ronde sur des thématiques importantes en vue de la sortie de l’appel d’offres de 1GW annoncé lors du dernier conseil des ministres, en particulier les sujets de la bancabilité, l’attractivité des projets mais aussi un point de situation sous forme de débat constructif sur l’engineering et le contenu local en présence d’acteurs déjà actifs dans le secteur.
Le club ENERGIA a été l’initiateur du débat sur les questions de la transition et la sécurité énergétique depuis 2016 et continue dans la promotion et le soutien à l’émergence d’un tissu industriel local aux normes internationales et également en créant des champions à l’instar de la JV SPS-Qi Energy dans de la structure métallique, qui exporte déjà en Afrique, ayant accès également à des projets au Mali / Sénégal, Energia privilégie le made from Algeria to Africa.
La table ronde a attiré des grands acteurs du secteur qui ont témoigné de leur confiance et support. Citons : ENGIE/ AFD / CABINET AUGUST DEBOUZY/ VEOLIA / AMEA Power / EPEDA / PHANES Group / le Groupe COBRA / OZGUN / MILLTECH / ZERGOUNE GREEN ENERGY / SPS / NERTA SOLAR / ELSEWEDY/PV MAGAZINE / SFI / DUFERCO.
D’emblée le Dr Mouloud Bakli président du Club Energia a dressé les bases du débat rappelant quelques-uns des éléments essentiels pour l’attractivité des projets d’énergie renouvelable : solvabilité, pacte de sûreté, garanties take-or-pay, arbitrage, ouvertures aux financements extérieurs DFI’s (Institutions de Financement internationales) qui doivent être contenus dans un cahier des charges…
Le débat par la suite a été lancé et enrichi par des interventions très remarquées comme celles de Mme Sophie Aubert de l’AFD (Agence Française de Développement), Mme Leila Hubeaut (ex université de Harvard) du cabinet August Debouzy référence reconnue dans le domaine des contrats d’énergie renouvelable, Karim Megherbi président de EPEDA Dubai (ex HEC, membre MESIA, IRENA, DII – Desertec) et Emir Benelmir Business Dev chez AMEA Power Dubaï (ex Rothschild, Veolia japon, Cross boundaries…)
Ils ont tous rappelé qu’un des piliers principaux pour le succès de l’appel d’offres 1GW est de mettre en place un contrat aux normes internationales sans compromis ni concession avec une liste exhaustive d’items dont beaucoup sont abordés dans les différentes contributions du Club Energia.
Dans la deuxième partie de la table ronde qui a porté sur le contenu et l’engineering local Mr Abdelkrim Dziri (ex EDF Energies Nouvelles) et PDG de Nerta Solar Algérie a animé un débat fort riche en présence d’acteurs reconnus de l’industrie locale (et naissante) des ENR..
Ce débat a permis de mettre en exergue les capacités industrielles locales et la performance des installations.
On peut citer à titre d’illustration, les fabricants de modules photovoltaïques Zergoun Green Energy et MillTech avec des usines de génération « 4.0 » qui cumulent à eux seuls 300MW et bientôt 500MW technologie PERC a 22,5% d’efficacité avec toutes les technologies dont le Verre-Verre et le Bifacial.
Il est également intéressant de constater les avancées dans les autres composants de la chaîne de valeur comme la structure métallique (Mounting Structure) à travers par exemple la Joint-Venture SPS-Qi Energy (Dubaï) qui forte de son expérience et technologie exporte actuellement en Afrique ou le câble avec El-Sewedy (Cables et EPC) qui exporte dans le monde entier, et enfin Ozgun et Nerta Solar pour la partie ingénierie et EPC.
D’autres acteurs comme le groupe Amimer, Condor, Aurès Solaire, Lagua Solar, Enicab, … sont très actifs et sont disposés à se lancer dans la réalisation des projets ENR avec un contenu local conforme aux standards internationaux et surtout capables d’aller relever le défi de se positionner sur les marchés internationaux, le marché africain en premier.
