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Le ministère de l’Éducation appelle les syndicats à arrêter le mouvement de protestation

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Le ministère de l’Éducation nationale a exprimé sa surprise et son mécontentement face aux appels lancés par certaines organisations syndicales appelant au boycott administratif de toutes les activités liées à la fin de l’année et des examens officiels de fin d’année 2020-2021, a indiqué, ce mardi 25 mai 2021, le ministère dans un communiqué publié sur sa page Facebook.

Le ministère a déclaré que, alors qu’il organise les réunions bilatérales prévues entre le 17 et le 29 mai, afin de prendre en charge les revendications socio-professionnelles des fonctionnaires du secteur de l’éducation et d’ouvrir un dialogue avec tous les partenaires sociaux, il s’étonne des appels lancés par certaines organisations syndicales appelant à l’organisation de mouvements de protestation et au boycott de tous les travaux administratifs et examens officiels pour la fin de l’année universitaire 2020-2021.

Cela conduit, selon le ministère de l’Éducation, à perturber le bon fonctionnement du service public et des établissements d’enseignement, et à saper tous les efforts visant à assurer une prise en charge optimale des préoccupations soulevées par le partenaire social.

Le ministère de l’Éducation nationale a appelé les syndicats signataires du communiqué du 18 mai 2021 au respect de l’ordonnance n° 1839/21, rendue par le tribunal administratif d’Alger le 24 mai 2021, qui prévoit la suspension de l’organisation de la manifestation devant le ministère de l’Éducation nationale le mercredi 26 mai 2021 à 11 heures du matin, selon le même communiqué.

Le ministère a précisé que ces appels coïncidaient avec le début de ces réunions auxquelles toutes les organisations syndicales agréées dans le secteur ont été invitées à y participer, car c’est le cadre juridique et le seul moyen de résoudre les problèmes professionnels et sociaux.

Dans ce contexte, le ministère a exprimé ses regrets, sa surprise et son mécontentement face à de tels appels, car ils sont considérés comme une violation flagrante de tous les cadres juridiques en vigueur.

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