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Système LMD, classement des universités, enseignement de l’anglais … Ce qu’a dit le ministre Benziane

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane, a évoqué l’adoption en 2004, par les universités algériennes, du système LMD, ainsi que d’autres sujets d’actualité du secteur.

Dans un entretien publié ce lundi 17 mai 2021, dans les colonnes du quotidien Liberté, le ministre a indiqué que le système LMD était «un système d’enseignement mondial. S’il a été retenu, c’est pour permettre aussi la mobilité aux étudiants à travers le monde ».

« Nous ne pouvions pas rester en décalage par rapport à ce qui se faisait dans le monde, au risque de nous isoler ! Ce n’est bon ni pour l’enseignant ni pour l’étudiant. Maintenant, et là j’en viens aux critiques formulées, il est vrai que lorsque ce système a été mis en place chez nous, il n’a pas été adopté dans toute sa philosophie », a-t-il expliqué.

Réfutant d’évoquer un échec du système LMD, le ministre Benziane préfère parler d’ « une réforme qui n’a pas été poursuivie jusqu’au bout ». A ce propos, il a rappelé que son département ministériel « a fait deux évaluations de ce système, une en 2008, une deuxième en 2016. Cette dernière a montré que les textes d’application de la réforme n’ont malheureusement pas suivi », a déploré le ministre.

Abordant le classement de l’université algérienne, le ministre a indiqué qu’ « elle commence à reprendre de la visibilité dans les classements africains et arabes où l’Algérie figure dans le top 100, et dans le top 600 dans le classement mondial ».

Il a précisé que « C’est une avancée. Une stratégie est en train d’être mise en place pour revaloriser la place de l’université algérienne dans le monde. Cela exige de nous beaucoup de sérieux, du travail et de l’abnégation ».

Interrogé sur l’enseignement de la langue anglaise dans l’université algérienne, le ministre Benziane a indiqué que « la question ne se pose pas avec cette binarité (français/anglais) », précisant que son département est « favorable au développement de toutes les langues. Nous encourageons d’ailleurs nos étudiants, dans leur cycle universitaire, à apprendre plusieurs langues. Aucune d’elles n’est exclue ».

Évoquant la nouvelle loi d’orientation de son secteur, le ministre a indiqué que « cette loi permettra de valoriser toute l’activité pédagogique et de la recherche. Elle propose également un autre type de coopération avec les universités du monde ».

« Nous ne serons plus dans un schéma de coopération d’aide, mais dans une formule gagnant-gagnant. Ce qui nous permettra d’innover davantage et de proposer ainsi nos propres productions dans les domaines de la formation et de la recherche », a-t-il expliqué.

Le ministre estime que « cette nouvelle loi propose également un nouveau dispositif de formation, avec la reconduction, par exemple, des formations d’ingénieur qui ont été abandonnées en 2008. C’est une loi qui prévoit, en outre, un nouveau mode d’organisation des universités qui encourage la modernité et la numérisation ».

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