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Le point sur la pandémie dans le monde : Deuxième ramadan sous la pandémie

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Voici les faits marquants sur les dernières évolutions de la pandémie de Covid-19 dans le monde.

Plus de 2,93 millions de morts : La pandémie du nouveau coronavirus a fait au moins 2.937.355 morts, selon un bilan de l’AFP à partir de sources officielles lundi à 10H00 GMT.

Les États-Unis sont le pays le plus touché tant en nombre de morts que de cas, avec 562.504 décès pour 31,263 millions de cas recensés. Suivent le Brésil (354.617 morts), le Mexique (209.338), l’Inde (170.179) et le Royaume-Uni (127.087).

L’Europe a recensé plus d’un million de morts du Covid-19, selon le comptage AFP lundi à 18h30 GMT.

Succès pour la campagne de vaccination britannique : Royaume-Uni a atteint lundi son objectif de proposer au moins une première dose de vaccin contre le coronavirus aux plus de 50 ans à la mi-avril, un nouveau succès de la campagne de vaccination auquel les Anglais peuvent trinquer en terrasse après un long hiver confiné. Face au bilan sanitaire plus lourd que dans tout autre pays en Europe occidentale – plus de 127.000 morts – le gouvernement de Boris Johnson s’est lancé dans une campagne de vaccination massive dont il parvient à tenir l’ambitieux calendrier. Avec trois jours d’avance sur l’échéance de la mi-avril, l’objectif de proposer au moins une première dose de vaccin à tous les plus de 50 ans, aux personnes les plus vulnérables ou les plus exposées, a été rempli lundi, a annoncé dans la soirée Downing Street.

Variant britannique, pas plus de formes graves : Deux études publiées mardi affirment que le variant « britannique » du coronavirus n’entraîne pas plus de formes graves de Covid-19, à rebours des conclusions de précédents travaux de recherche, mais confirment qu’il est bien plus contagieux que les souches précédentes.  Les auteurs de la première étude, publiée dans The Lancet Infectious Diseases, ont analysé les données de 341 malades du Covid hospitalisés à Londres entre le 9 novembre et le 20 décembre, en pleine émergence du variant 501Y.V1, désormais dominant dans une grande partie de l’Europe.

AstraZeneca pour les plus de 60 ans en Irlande : L’Irlande a décidé lundi de réserver au plus de 60 ans le vaccin AstraZeneca, adaptant à son tour son utilisation du sérum du laboratoire anglo-suédois en raison des craintes autour de cas de formation de rares caillots sanguins. La décision, prise dans la foulé de la recommandation de la commission chargée du programme de vaccination, doit entrer en vigueur dès mardi.

Panne d’alimentation en oxygène en Roumanie : Trois malades du Covid-19 soignés dans une unité de réanimation à Bucarest en Roumanie sont morts lundi soir après une défaillance du système d’alimentation en oxygène, ont annoncé les autorités, alors que les hôpitaux sont débordés par la troisième vague de la pandémie.

Deuxième ramadan sous la pandémie : Le mois saint de la religion musulmane se déroulera, à partir de mardi ou de mercredi selon les pays, entre restrictions sanitaires et craintes de nouvelles contaminations, notamment sous l’effet de ses traditionnels repas festifs à la fin de la journée de jeûne. 

Le jeûne du ramadan est l’un des cinq piliers de l’islam. Durant ce mois, les musulmans doivent notamment s’abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil. 

Dans le pays le plus peuplé du monde arabe, L’Egypte (plus de 100 millions d’habitants), le ramadan débute ce mardi et, négligeant souvent le port du masque ou la distanciation physique, les Cairotes s’affairaient en nombre lundi à leurs derniers achats. La veille au soir, des enfants grimpaient encore aux arbres pour y accrocher des guirlandes lumineuses et les commerces de proximité arboraient déjà les traditionnels « fanous », lanternes ramadanesques aux couleurs éclatantes.

En Tunisie, où le dernier ramadan s’est déroulé en plein confinement général, le gouvernement a dû cette année faire marche arrière sur l’allongement du couvre-feu à 19h et revenir revenu ce week-end à un couvre-feu à 22h, face à une levée de boucliers. « D’habitude après la rupture du jeûne, on sort, on se balade, on va dans la médina de Tunis, dans le village de Sidi Bou Saïd, on prend l’air, on s’invite, les enfants courent dans les rues », explique Samira Khalifi 45 ans. « Mais cette année, on aura à peine le temps de faire un petit tour, ca va être triste pénible », continue cette artiste peintre, resserrant son foulard fuchsia.

Au Maroc, des mesures de restriction pour la période (extension du couvre-feu, interdiction de fêtes et de rassemblements etc…) ont été promulguées récemment.

En Syrie, où le conflit est entré en mars dans sa dixième année, le ramadan s’annonce morose, dans un pays en plein effondrement économique et en proie à une inflation galopante. Le gouvernement n’a pas annoncé de nouvelles mesures ni de couvre-feu « Ce ramadan n’est pas comme les autres. Il n’y ni rassemblements familiaux, ni prière à la mosquée après l’iftar (le repas quotidien de rupture du jeûne, NDLR), ni tentes, ni tables où est disposée la nourriture pour les pauvres comme le veut la tradition », assure Rima Qabalan, une mère de famille de la capitale jordanienne Amman.

Les autorités saoudiennes ont annoncé début avril que seules les personnes vaccinées contre le Covid-19 seraient autorisées à effectuer la omra, le petit pèlerinage à La Mecque, à partir du début du ramadan.

Afp

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