AccueilLa uneCourse vers les législatives : Les méandres de la nouvelle scène politique

Course vers les législatives : Les méandres de la nouvelle scène politique

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Le FLN et le RND, se préparent, le PT et le RCD boycottent, tandis que l’ANR, El Islah, El Bina , et TAJ annoncent leur participation, et le MSP salue la sagesse de la décision de convocation du corps électoral pour des élections en juin 2021. Autant qu’avec la dissolution de l’APN, l’adoption du système de la liste ouverte, et la suppression du principe de 4% de participation aux élections précédentes comme condition, les dés sont à nouveau jetés.

Conscient que les données ne sont pas les mêmes, les chefs de partis qui siégeaient à l’assemblée déchue, s’empressent de réunir leurs conseils et bureaux nationaux en vue d’asseoir leurs stratégies de participation à ces élections, sur de nouvelles bases complètement inédites.

La nouvelle loi électorale ayant remis les compteurs à zéro en consacrant le principe d’égalité pour tous, l’aisance dont jouissaient les ex partis de l’alliance et les ténors de l’hémicycle, ne fera pas partie du paysage électoral prochain. Une menace pour ces formations qui trônait jadis sur la scène politique, et qui ne fait qu’accentuer la difficulté.

Cependant, si d’apparence les grands partis semblent être diminués par une perte de crédibilité, et une reconfiguration de leurs rangs, la représentation des jeunes formations, et de la société civile n’est pas de facto acquise. Ils jouissent certes, d’une avance accordée par les dispositions nouvelles de la constitution et de la loi électorale, qui les met au devant de la scène, et met sur leurs frêles épaules la responsabilité de portée les axes du changement, mais leurs expérience et faiblesse en terme d’itinéraire et de pratique politique, les désavantage devant la présence dans l’arène des dinosaures des coulisses et des méandres de la scène politique.

C’est dire que d’aucun ne peut se prévaloir de se prononcer sur les résultats ou les tendances de ce rendez-vous électoral, ce qui est en soi, pour les observateurs, un grand signe de transparence. Cela étant, un détail de taille fera la différence, et contraindra tous les participants à puiser dans leurs retranchements les plus profonds pour passer ce premier cap, du fait que l’absence du pouvoir de l’argent et de la fameuse « chkara » agira comme un régulateur ayant pour objectif de faire observer un certain équilibre, c’est précisément à travers ce principe que sera véhiculé l’espoir d’une transparence et d’une concurrence loyale.

Dans cette effervescence les anciens s’évertuent à ratisser large pour redonner peau neuve à leurs candidatures, sans compter sur leur habituelle suprématie imposée par l’argent, tandis que les nouveaux arrivants sur la scène politique tenteront de maintenir leurs avantage de départ, issu des dispositions constitutionnelles, et auront les mêmes chances d’accéder aux sièges, et de constituer des alliances.

Il n’y a nul doute cependant, que ce cas de figure qui contribue à conférer aux électeurs un large spectre de représentations, et confirmera l’aspect transparent et équitable des élections.

Par ailleurs, la course vers les législatives révélera sans doute, en plus d’une reconfiguration de la scène politique, le poids des différentes formations, à travers leurs composantes, qui seront ratifiées par les résultats des élections, et qui ne manqueront pas de sonner le début d’une ère nouvelle, la préparation de tels événements politiques, passe désormais par le dialogue, la concertation et le respect de la parole du peuple et des divergences d’opinions, au bénéfice du maintien de la stabilité et de la sécurité du pays, que seul le bon déroulement de ce rendez-vous électorale et ces résultats pourront confirmer.    

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