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Coup d’envoi du salon de l’électricité et des énergies renouvelables : Chems Eddine Chitour et Yacine Oualid à la rencontre des exposants

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Le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables, Chems-Edine Chitour et le ministre délégué chargé des start-up, Yacine Oualid, ont donné le coup d’envoi ce matin du salon de l’électricité et des énergies renouvelables qui se tient au palais des expositions de la Safex, Pins Maritimes du 8 au 11 mars 2021.

Le salon de l’électricité et des énergies renouvelables marque le retour des événements au sein de la Safex après presque une année à cause de la pandémie mondiale de coronavirus. Les organisateurs ont mis en place les mesures sanitaires nécessaires afin que les visiteurs ainsi que les exposants puissent profiter de ce salon dans les meilleures conditions possibles.

Chems-Edine Chitour et Yacine Oualid ont donné le coup d’envoi du salon ce matin et ont profité de l’occasion afin de faire le tour et surtout rencontrer les exposants qui étaient nombreux et enthousiastes à l’idée d’expliquer leurs projets.  

Le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables n’a pas caché son enthousiasme en découvrant toutes ces entreprises qui proposaient beaucoup d’innovation et qui s’intéressent de prés à la transition énergétique. Il a déclaré à la fin de sa visite du SEER : « La transition énergétique est inéluctable. L’ère des énergies fossiles est derrière nous. Nous avons fait 50 ans de fossile après le 24 février 1971, le moment est venu pour l’Algérie de se tourner vers le futur et cela passe forcément par l’innovation. Monsieur le ministre est présent avec moi (Yacine Oualid, ndlr) pour encourager les jeunes, car l’avenir ce sont les jeunes. » a déclaré Chemssedine Chitour avant de continuer : « J’ai été aussi très intéressé par la visite des stands et je ne saurais jamais assez remercier madame la présidente de ce forum pour m’avoir permis d’avoir le contact, car avec toute franchise nous n’avions pas ce contact. Nous avons pris les adresses de tout le monde, nous avons besoin de discuter, de nous connaitre et de nous convaincre mutuellement qu’il n’y a pas d’autres solutions que d’aller vers les économies d’énergie et c’est l’effort de tous. »

« Nous travaillons avec le ministre de l’habitat et celui du transport »

M. Chitour a continué : « Nous travaillons avec le ministre de l’habitat pour un nouveau cahier des charges, qui va être imposé à toutes les nouvelles constructions. Ce ne sera pas pour une application immédiate mais pour 2022. Nous travaillons avec le ministère du transport pour tout ce qui concerne la locomotion. Il faut que vous sachiez que 80% de la consommation de l’Algérie, ne concerne que l’habitat et le transport. Il faut changer tout ça. Nous devons utiliser l’énergie d’une façon rationnelle et pour ce faire, c’est la société qui doit être convaincue. »

« Il ne faut plus compter sur les énergies fossiles »

Le ministre de la transition énergétique et des énergies renouvelables a expliqué :« Actuellement nous avons de gros problèmes avec le stress hydrique. Nous avons dit dans le cahier des charges qu’il faut que les habitations aient une bâche d’eau, il faut aussi un système de recueille de l’eau de pluie comme dans tous les pays qui se respectent. L’Algérie a les compétences pour pouvoir le faire, ce n’est pas un problème d’argent, c’est un problème de réflexion. » avant d’ajouter : « il ne faut plus compter sur les énergies fossiles, maintenant il faut penser à la géothermie, au bois. Nous n’avons pas d’industrie du bois, il faut donc créer quelque chose. Nous sommes en train de faire un modèle énergétique pour 2030. Si nous voulons utiliser le bois en 2030 il faut commencer maintenant. Sans oublier l’hydro-électricité. »

« L’Algérie ne peut pas continuer avec 800 millions de m³ de gaz consommés par semaine »

Pour Chems-Edine Chitour le plus important maintenant c’est l’économie d’énergie : « Ainsi, pour sortir des énergies fossiles, il n’y a pas d’autres solutions que les économies d’énergie.  L’Algérie ne peut pas continuer avec 800 millions de m³ de gaz consommés par semaine. On ne peut pas continuer comme ça ou en 2030 il n’y aura plus rien. Il faut lever le pied sur la consommation du gaz il faut chercher d’autres moyens. Nous avons besoin de Sonelgaz et Sonatrach mais le pays a besoin de tout le monde et ces entreprises doivent savoir qu’il n’y a pas d’autres solutions. D’ailleurs je lance un appel, si la transition énergétique a des chances de réussir ce sera grâce à Sonatrach et Sonelgaz. »

« Nous allons mettre en place un plan renouvelable de 1000 mégas watts »

M. Chitour a dévoilé : « Nous allons mettre en place un plan renouvelable de 1000 mégas watts, pour montrer que l’Algérie travaille. Car si on arrive à faire 1000 mégas watts nous allons gagner 300 millions de m³ et on peut payer une partie de notre plan solaire avec notre gaz non consommé. » Il a ensuite ajouté : « Le président nous dit de nous débrouiller pour le financement, c’est pour ça que nous sommes en train de faire en sorte de trouver des partenaires pour nous permettre de faire ce saut qualitatif. Nous n’avons pas le choix nous devons le faire. »

Yacine Oualid : « L’Algérie pourrait devenir la batterie de l’Afrique »

Le ministre délégué chargé des start-up, Yacine Oualid a lui aussi pris la parole et a déclaré : « Nous en tant que secteur chargé de l’économie de la connaissance et des start-up, nous avons entamé un certain nombre de réformes et de mesures, visant à inciter les jeunes à innover. Ça passe par la création d’un cadre réglementaire dédié au porteur de projet et aux start-up, aussi par un fonds d’investissement dédié au start-up et par un accélérateur qui a été récemment inauguré. Toute cette armada de mesures ont comme seul objectif d’encourager et de promouvoir l’innovation quelque soit ça forme. Aujourd’hui l’Algérie a plus que jamais besoin de l’innovation dans le secteur de l’énergie, nous avons des défis énergétiques très importants. L’Algérie pourrait devenir la batterie de l’Afrique et pourquoi pas du monde, nous avons tout le potentiel pour cela. » Avant de conclure : « Cette année le salon se distingue des années précédentes par un chalenge qui se passe en parallèle et qui concerne les start-up actives dans le secteur de l’énergie et surtout des énergies renouvelables et qui a été parrainé par notre ministère. Il a vu la participation de porteur de projet innovant partout en Algérie et j’aurai le plaisir de les rencontrer et on aura le plaisir en tant que ministre de les accompagner afin qu’ils puissent concrétiser leurs projets. »

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