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L’ex-épouse de Bouteflika perd ses privilèges en France

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Jusque-là inconnue du public, le magazine Jeune Afrique vient de faire des révélations sur Amel Triki, l’ex-épouse de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui vit en France.

Dans son édition du mardi 2 mars 2021, Jeune Afrique a publié un article dans le quel il rapporte que certaines personnalités de l’ancien régime dont l’ex-épouse de Bouteflika et l’ancien ministre des affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, auraient perdu leurs privilèges en France, suite à une décision prise en octobre 2020 par l’ambassadeur d’Algérie à Paris, Antar Daoud.

Bouteflika aurait épousé Amel Triki, fille du diplomate Yahia Triki, en août 1990. « Rappelée à l’automne 2019 au lendemain de la fin officielle de ses fonctions, elle (Amel Triki, ndlr) n’avait pas souhaité quitter Paris, où elle s’était installée en 2001, après avoir été nommée secrétaire aux Affaires étrangères, avec des émoluments mensuels supérieurs à 5400 euros », a précisé Jeune Afrique.

Et d’ajouter : « Immunité, plaque diplomatique et loyer modéré. Sur demande de l’ambassadeur Antar Daoud, Amel Triki a dû restituer la carte diplomatique qui lui avait été délivrée selon l’usage par le Quai d’Orsay. Ce titre de séjour spécial lui ouvrait droit à une immunité, mais aussi à d’autres privilèges, conformément à la Convention de Vienne de 1961″.

Selon le magazine, l’ex-épouse d’Abdelaziz Bouteflika avait droit à un abattement à hauteur de 60% de sa quittance de loyer et qu’elle disposait d’un bureau à l’ambassade restant inoccupé. D’où la question des « emplois fictifs ».

A ce propos, Mohamed Bedjaoui est l’autre personnalité citée par la même source. Ancien ambassadeur d’Algérie à Paris et ancien ministre des Affaires étrangères (2005-2007), celui-ci, selon Jeune Afrique, occupait le poste de conseiller diplomatique à Paris, touchant un salaire 9000 euros par mois sans jamais exercer d’activité diplomatique.

« L’ambassadeur Antar Daoud a également décidé de procéder au retrait de ses cartes diplomatique et d’immatriculation », a révélé l’hebdomadaire, précisant que « Mohamed Bedjaoui n’exerçait aucune activité diplomatique en échange de ce poste, qui lui avait été accordé lorsque Bouteflika était au pouvoir ».

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