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Économie, remaniement, Hirak… Ce qu’a dit le président Tebboune

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Le président de la République Abdelmadjid Tebboune est revenu, ce lundi 1er mars 2021, lors d’une entrevue avec des responsables de médias nationaux diffusée sur les chaînes de télévision et radio nationales, sur la situation économique et politique du pays.

Le président Tebboune a indiqué que l’Algérie importait auparavant 60 milliards de dollars chaque année, dont au moins 15 milliards de dollars étaient de la surfacturation.

« Nous ne sommes pas à l’aise financièrement, mais nous pouvons surmonter cette situation après l’amélioration de la situation épidémiologique, comme tous les pays du monde « , a précisé le président de la République.

Il a rappelé que les réserves de change en Algérie sont passées de 60 milliards de dollars à environ 42 milliards de dollars.

« J’ai donné des instructions strictes selon lesquelles nous n’importons que ce dont nous avons vraiment besoin et ce qui n’est pas produit au niveau national », a-t-il ajouté.

Le président de la République a indiqué que « les quantités de blé importées par le pays ne représentent que 20 % des besoins nationaux pour une facture globale d’environ de 1,3 milliard de dollars ».

M. Tebboune a expliqué que le rendement moyen national de la production de blé est estimé actuellement à 18 quintaux par hectare tandis que dans le Sud du pays, cette moyenne est de 60 quintaux par hectare.

« Dans certaines régions du Nord qui ont adopté la méthode d’irrigation ponctuelle, la production a atteint les 35 voire 40 quintaux par hectare », a ajouté le président Tebboune assurant que tous les équipements d’irrigation sont fabriqués localement.

Hirak et remaniement ministériel

Évoquant le retour du Hirak interrompu depuis mars dernier en raison de la propagation du coronavirus Covid-19, le président Tebboune a indiqué que « le mouvement béni du Hirak appelait à un changement institutionnel, qui a été réalisé et se réalise progressivement », ajoutant que « la plupart des demandes du mouvement ont été réalisées ».

« La critique que j’ai apportée avant pourrait être plus virulente que les demandes du mouvement lorsque j’ai exigé la séparation de l’argent de la politique, et j’en ai payé le prix fort », a-t-il rappelé.

« Nous ne pouvons ignorer les votes de 10 millions de personnes qui ont choisi de voter et de sauver la république, tout comme nous ne pouvons ignorer les 8,5 millions de citoyens de la majorité silencieuse, qui sont le véritable soutien du président de la république », a martelé le président, soulignant que «chaque citoyen a la droit de critiquer, mais je n’ai jamais violé mes obligations.

Abordant le récent remaniement, le président de la République a indiqué que ce remaniement qui a touché 06 ministères, ainsi que la réduction d’un certain nombre d’autres ministères, avait « un caractère urgent ».

« Je n’ai pas accepté un changement de gouvernement global car les élections législatives sont en cours et la constitution est explicite en ce qui concerne la nomination du gouvernement par la majorité parlementaire », a-t-il expliqué.

Le président de la République a ajouté: « des jeunes compétences sont entrées dans le gouvernement et ont prouvé au fil des jours qu’elles réussissaient et obtenaient des résultats satisfaisants malgré certains obstacles ».

Interrogé sur la grâce présidentielle accordée à une soixantaine de détenus, Abdelmadjid Tebboune a indiqué qu’ « il n’y a pas de détenus d’opinion en Algérie, à l’exception de deux ou trois cas qui se trouvaient en prison avant l’élection présidentielle « .

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