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Mebtoul : « C’est la croissance de l’économie mondiale qui détermine le prix du pétrole »

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Face aux enjeux géostratégiques, les facteurs déterminants du cours des hydrocarbures sont multiples. Mais l’élément principal reste la croissance de l’économie mondiale. C’est ce qu’estime le professeur Abderrahmane Mebtoul. Selon lui, aucun expert ne peut prévoir au-delà de 2025 les prix du baril, du fait d’ importantes nouvelles mutations du modèle de son sommation énergétique.

Pour MMebtoul, il y a le  respect  des accords de l’OPEP  mais qui ne représente  pour le pétrole qu’environ 35% de la commercialisation mondiale , 65% se faisant hors OPEP, étant utopique pour  l‘instant de parler  d’un marché mondial de gaz , plus de 65% étant des marchés régionaux  segmentés se faisant par  canalisation. Rappelons  les accords décidés en décembre 2016 à Vienne.

Du côté de l’offre, poursuit-il, nous assistons à une hausse plus rapide que prévu de la production de pétrole (non conventionnel) des USA qui a bouleversé toute la carte énergétique mondiale. Ils sont passés de 5 millions de barils/jour de pétrole à un niveau fluctuant entre  8,5  et plus de 10 millions de barils jour  entre 2014/2020. Les Etats-Unis,  importateur par le passé, devraient devenir le plus grand producteur de pétrole brut (tenant compte de la consommation intérieure) devant l’Arabie Saoudite et la Russie. Selon The Telegraph, les Etats-Unis devraient pénétrer fortement le marché mondial avec des quantités sans précédent de gaz naturel liquéfié (GNL) 30 projets sont en cours de réalisation, grâce au gaz et le pétrole de schiste pesant ainsi sur le marché mondial du GNL.

Aussi, MMebtoul parle de la stratégie expansionniste russe dont le géant  Gazprom, pour le gaz (45.000 milliards de mètres cubes gazeux de réserve) à travers le North Stream et le South Stream (ce dernier gelé actuellement) d’une capacité prévu de plus de 125 milliards de mètres cubes gazeux pour approvisionner l’Europe, sans compter les nouvelles canalisations vers l’Asie.

Sans bonne gouvernance et de profondes  réformes structurelles, poursuit le professeur, l’Algérie restera éternellement dépendante de cette ressource éphémère. «  En cette période difficile de tensions budgétaires, personne n’a le monopole de la vérité et du nationalisme, l’Algérie doit mobiliser tous ses enfants sans exclusive,  favoriser le dialogue productif, évitant les dissensions inutiles ou pouvoir, opposition et experts non organiques,  doivent contribuer au redressement national dont une croissance négative ou faible, devant être supérieur au taux de croissance démographique,  peut avoir des répercussions  tant nationales, sociales, politiques  que géostratégiques au niveau de la région existant un lien dialectique entre sécurité et développement. Évitons  de fonder une politique économique sur  des modèles économétriques appliqués aux pays développés  déconnectés des réalités nationales », conclut-il. 

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