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Seuls 4 pays africains sur 13, recevront les premiers stocks de vaccin Pfizer de l’OMS

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L’organisation onusienne, qui doit jouer des coudes avec les pays riches pour sécuriser ces doses de vaccins, a invité les pays africains à « affiner leur planification pour les campagnes de vaccination COVID-19 », pour augmenter leurs chances.

Dans une récente conférence de presse virtuelle, l’OMS a révélé les 4 pays africains, sélectionnés parmi 13 candidats, pour recevoir en premier les doses de vaccins Pfizer, dans le cadre de l’initiative d’appui pilotée par l’organisation onusienne. Il s’agit du Cap-Vert, de l’Afrique du Sud, du Rwanda, et de de la Tunisie. « Environ 320 000 doses du vaccin Pfizer-BioNTech ont été attribuées à quatre pays africains – le Cap-Vert, le Rwanda, l’Afrique du Sud et la Tunisie », a annoncé la directrice de l’OMS pour la région africaine, Dr Matshidiso Moeti.

En effet, pour leur donner accès à un volume initial limité du vaccin produit par le fabricant  américain, les pays du continent avaient été invités par l’OMS à soumettre leur candidature. Les 13 soumissionnaires ont été évalués par un comité multi-agences, en tenant notamment compte de leurs taux de mortalité actuels, du nombre de nouveaux cas journaliers, des tendances épidémiologiques affichées, ainsi que sur leur capacité à gérer les besoins en chaîne ultra-froide, pour la conservation du vaccin.

C’est ce dernier critère qui a notamment exclu un grand pays comme le Nigéria, qui n’a pu satisfaire l’exigence standard de pouvoir conserver les doses à la bonne température. Ceci bien que le gouvernement nigérian ait auparavant déjà déclaré s’attendre à recevoir 100 000 doses, dans le cadre de l’initiative COVAX. « Ce vaccin a reçu la liste d’utilisation d’urgence de l’OMS (WHO Emergency Use Listing, ndlr), mais les pays doivent pouvoir stocker et distribuer les doses à – 70 degrés Celsius  », explique encore Dr Moeti. 

Pour l’OMS, il s’agit entre autres de répondre aux processus réglementaires, aux besoins des systèmes de chaîne du froid, ainis qu’aux défis logistiques liés à la distribution et l’acheminement, des points d’entrée jusqu’à leur livraison. « Nous ne pouvons pas nous permettre de gaspiller une seule dose », ponctue ainsi la directrice régionale de l’organisation. 

Ecofin

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