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Les étrangers exclus de l’importation des véhicules neufs

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L’Algérie a décidé d’exclure définitivement les étrangers de l’importation et de la vente de véhicules neufs sur son territoire. Ainsi, les concessionnaires automobiles à capitaux étrangers sont exclus de cette opération, a fait savoir le ministre de l’Industrie Ferhat Ait Ali Braham.

« Il ne peut y avoir aucune possibilité pour une partie étrangère qu’elle commercialise sur le territoire algérien sa propre marque ou celle d’autres opérateurs. Qu’un opérateur étranger soit dans une position d’exportateur vers l’Algérie, c’est acceptable, mais pas en tant qu’importateur et distributeur à l’intérieur du territoire national. Autrement dit, il serait gagnant du lieu de provenance jusqu’au client », a affirmé hier mercredi le ministre de l’Industrie dans un entretien accordé à l’ENTV.

M. Ferhat Ait Ali a accusé, ce jeudi 21 janvier 2021, lors de son intervention au Conseil de la Nation, des parties étrangères, sans les nommer, de faire pression sur l’Algérie pour autoriser les étrangers à reprendre l’activité de l’importation des véhicules.

Importation des véhicules de moins de 3 ans

Le ministre de l’Industrie a déclaré qu’il existe plusieurs obstacles qui rendent la mesure d’importation de voitures de moins de 3 ans inapplicable.

A ce propos, le ministre a expliqué que parmi les obstacles figurent les réglementations bancaires qui ne permettent pas le transfert de la devise échangée sur le marché noir sans facture, soulignant la nécessité d’amender les lois et les textes d’application pour réaliser ce type d’importation.

« Nous avons fixé des conditions strictes pour l’activité d’importation de voitures afin de protéger l’économie du pays et le client algérien. Il existe des exigences légales concernant la vente et la livraison », a affirmé le ministre.

Ferhat Ait Ali a indiqué que toutes les marques de voitures importatrices sont éligibles pour entrer sur le marché algérien, à condition qu’elles remplissent les conditions légales et techniques.

Le comité technique chargé d’étudier et de suivre les dossiers est pleinement indépendant et souverain, a rappelé le ministre qui a indiqué que le comité « se réunira la semaine prochaine pour étudier d’autres dossiers et octroyer des licences à ceux qui remplissent les conditions ».

« Nous n’avons pas priorisé l’importation de véhicules neufs entre utilitaire et touristique », a expliqué M. Ait Ali, précisant qu’il y a des marques qui ont rejeté la clause de partenariat algérien, et une renonciation à cette condition est une cession de notre souveraineté.

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