AccueilLa uneImportation de véhicules neufs : Silence ! On délivre des agréments provisoires

Importation de véhicules neufs : Silence ! On délivre des agréments provisoires

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Après moult déboires, sur le dossier de l’importation de véhicules neufs, et après une période de tergiversation et de déjugées, qui a duré prés d’une année, le ministère de l’Industrie, vient de délivrer des agréments provisoires pour 4 concessionnaires.

Passé sous silence, leurs identités resteront secrètes et le droit d’en parler n’a été accordé qu’aux seuls bénéficiaires, qui maintiennent encore, le suspens.

Il faut dire que la dimension que prends ce dossier d’une importance capitale sur l’équilibre du marché de l’automobile en Algérie, renseigne sur l’incapacité de ce département à gérer une simple organisation du marché  qui s’est étalé sur plusieurs mois, pour finalement aboutir dans une boite à mystères.

Quelle utilité y a t il à garder secret les noms des concessionnaires, alors que dans quelques semaines, ces derniers useront de tous les outils de publicité pour se faire connaitre, et vendre leurs produits, et ce dans le cas ou ils ne sont pas déjà connus par les consommateurs. Des pratiques qui vont à l’encontre des principes de transparence et de démocratie prôné par le ministre de l’Industrie.

Il faut admettre, que les arguments, pour déclencher le mécontentement des citoyens et attiser leurs stress, ne manquent pas dans la mesure où à plusieurs reprises les promesses du ministre, n’ont pas été tenues.

Du cahier des charges pour la gestion de l’activité, qui s’est transformé en feuilleton, à l’annulation de l’importation des véhicules d’occasions de moins de 3 ans, les désillusions et les constats d’échec, ont constitué un fossé de doute , qui s’est aggravé avec ce dernier épisode.

D’autant plus que le calvaire des citoyens ne fait que commencer, dans la mesure ou  les agréments délivrés ne sont que provisoires, et ne représente qu’un quitus pour embarquer dans l’engrenage administratif, qui au bout d’une durée indéterminée, leurs permettra de déposer le dossier final. Commencera alors un autre combat pour venir à bout de procédures bancaires et douanières, pour finalement passer à l’acte d’importer.

Avec tout cela, le fonds du problème restera toujours posé. Car en absence de garantie de fournir aux consommateurs, la possibilité d’acquérir des véhicules à des prix abordables, le dénouement économique escompté à travers tant d’efforts, restera inaccessible.

D’autant plus que l’émergence d’une industrie automobile dédiée essentiellement à la construction, demeure toujours au stade de réflexion et d’étude.

C’est précisément cette absence de vision, qui n’arrive pas à contenir une période de transition, qui se situe entre la fin de l’importation massive, et le début de la production locale, qui fait outrageusement défaut à la gestion de ce dossier.

A quoi cela rime t-il, de partir en croisades contre l’importation déguisés qui a meurtri l’activité du montage et de l’assemblage, occasionnant la perte de milliers d’emplois, de décréter le gel de l’importation de véhicules d’occasions, en dépit des répercussions financières positives pour le Trésor public, pour finalement tenir en laisse, une activité qui passe pour être l’un des leviers les plus importants de l’Industrie ? 

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