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32.000 personnes vivant avec le VIH-Sida en Algérie

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A fin juin 2020, il a été recensé 32.000 personnes vivant avec le VIH Sida et sous traitement en Algérie, dont 31.000 adultes âgés de 15 ans et plus, selon les données du ministère de la Santé et d’Onusida.

Dans une note conceptuelle diffusée la veille de la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le 1er décembre de chaque année, reprise par l’agence officielle APS, le ministère de la Santé relève « le caractère ambitieux » des objectifs du Plan national stratégique (PNS) IST/VIH/sida, pour la période 2020-2024, et convie « tous les acteurs de la riposte nationale à prendre, dès à présent, la mesure du défi opérationnel » que représente la mise en œuvre dudit Plan, en particulier dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19.

C’est pourquoi, cette célébration, à travers une journée d’information prévue mardi au siège du ministère de la Santé, mais aussi des actions au niveau national, est placée sous le slogan « Pendant la covid-19, assurer les soins et le traitement du VIH est la responsabilité de tous ».           

L’objectif, précise la même source, étant de rappeler qu' »un défi d’une telle ampleur ne peut être surmonté qu’en instaurant une solidarité mondiale, en acceptant notre responsabilité partagée et en mobilisant une riposte qui n’oublie personne ».

Tout en soulignant que ce défi peut être relevé, les rédacteurs de la note tiennent à rappeler que « dès le début de l’épidémie de l’infection VIH/Sida, l’Algérie s’est investie dans la riposte de façon volontariste et déterminée, à travers un engagement politique, régulièrement réaffirmé et traduit par un financement conséquent ». Un financement, est-il ajouté, qui « garantit à titre gratuit et universel toutes les prestations médicales, y compris le traitement anti-retroviral (ARV) pour tous, ainsi qu’une approche participative et multisectorielle impliquant les acteurs gouvernementaux, la société civile et les partenaires au développement ».

A ce titre, l’Algérie s’est dotée d’un nouveau PNS, le 5ème du genre, et développé depuis 2002 dans le cadre du processus de planification stratégique axé sur les résultats préconisés par l’Onusida.

Ce Plan, est-il rappelé, se veut être « la traduction de tous les engagements auxquels l’Algérie a souscrit, notamment, la Déclaration d’Alger sur l’accélération du dépistage du VIH au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ainsi que la stratégie Onusida visant à mettre fin à l’épidémie du Sida, d’ici 2030, à travers l’objectif intermédiaire des cibles 90.90.90 ».

A cet effet, le document en question vise à « accélérer et amplifier la riposte nationale au regard de la dynamique de l’épidémie, à travers un ensemble de stratégies et d’interventions afin de rompre la chaîne de transmission des IST/VIH et à assurer un accès universel à la prévention, au dépistage et aux soins. Ceci, tout en améliorant la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH au sein d’un environnement non discriminant à travers une riposte pérenne et résiliente ».

Pour l’ensemble de la communauté internationale, la célébration de la Journée mondiale de lutte contre le SIDA 2020 « ne ressemblera pas aux éditions précédentes », tant la Covid-19 « menace les progrès accomplis au cours des 20 dernières années dans le domaine de la santé et du développement, dont les avancées de la lutte contre le VIH », déplore le ministère de la Santé.

Aussi, la Covid-19 « aggrave-t-elle le retard pris par la riposte au Sida », incitant l’Onusida à interpeller, « de toute urgence », et à travers son rapport « Prévenir contre les pandémies en mettant les gens au centre », les pays afin de tirer les leçons du « financement insuffisant » destiné à la santé et à « prendre des actions à l’échelle mondiale pour mettre un terme au Sida et aux autres pandémies ».

Aussi, pour le ministère de tutelle, la célébration de ladite Journée mondiale constitue « une opportunité pour présenter les progrès vers les cibles 90-90-90 aux niveaux global, régional et national, les stratégies de l’accélération de la riposte dans le cadre de la mise en œuvre du PNS 2020-2024 dans le contexte de la Covid-19 ainsi que pour évoquer les mesures innovantes à prendre pour relever les défis actuels et contribuer aux objectifs ambitieux de mettre fin d’ici à 2030 au SIDA comme problème de santé publique ».

Le programme de la rencontre portera sur la situation du VIH/sida dans le monde, dans la région MENA et au niveau national. Il sera notamment question des « progrès de la riposte nationale », à travers les expériences des Centres de Référence pour la prise en charge du VIH /Sida (CDR) ainsi que de la contribution des associations en matière de riposte au SIDA dans le contexte Covid-19.

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