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Complication des vaccins contre la Covid-19 : L’Algérie sera prudente dans son choix

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Face à la complexité de la nouvelle technologie utilisée dans le prochain vaccin proposé par plusieurs laboratoires contre le Coronavirus, l’Algérie restera prudente dans les étapes de vaccination et prendra comme garantie la validation du produit par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Toutefois, la décision finale sur le genre ou la marque du vaccin que l’Algérie achètera sera prise par le comité scientifique mais aussi la population qui aura son mot à dire. C’est ce qui a expliqué le ministre de la santé Abderrahmane Benbouzid ce dimanche lors de son passage à la radio nationale.

« Nous avons au moins six vaccins qui sont en phase trois et qui risquent d’être adoptés par l’OMS, mais les vaccins proposés ne sont pas comme les vaccins habituels qui sont injectés sur la base de virus inactifs pour que le corps développe ensuite les anticorps. Les nouveaux vaccins contre le Covid-19 sont « innovants » et sont constitués à base d’un «RN messager qui va donner le message aux cellules du corps pour produire des anticorps » et sont « vectorisés par des nano particules ». Et c’est ce qui « donne la crainte sur une manipulation génétique » a ajouté le Pr Benbouzid. Ces vaccins est une expérience « première pour l’être humain  et donc nous devons prendre beaucoup de prudence » a-t-il expliqué.  

Pas de durcissement des mesures de confinement pour le moment

Pour l’évolution de la situation de la pandémie dans le pays, le ministre de la santé a souligné qu’il « n y a pas de durcissement pour le moment mais il demeure envisageable ». « Nous sommes dans une situation ou les chiffres se sont élevés, il y a aujourd’hui une certaine panique ce qui est tout à fait normal » a expliqué l’invité de la radio.  « Actuellement nous sommes à une situation stable avec plus de 1000 cas par jour, mais nous prenons des mesures en cas d’une forte augmentation » a-t-il ajouté sans préciser un seuil défini.

A propos de la question sur la fermeture des écoles, Benbouzid a expliqué que « ce n’est pas l’école qui contamine » mais les personnes qui sont en relation avec l’école. L’intervenant a réaffirmé qu’il n’est pas question de sacrifier l’avenir des enfants sauf dans le cas ou une situation particulière s’installe ». « C’est à nous de trouver les moyens de les protéger » a-t-il indiqué.

Le taux d’occupation des lits ne dépasse pas les 50%

S’exprimant sur l’épuisement du personnel médical, le Pr Benbouzid a mentionné une charge de travail qui dure depuis neuf mois. Pour ce qui est de saturation des lits dans les hôpitaux, Benbouzid, a indiqué que d’une manière générale, le taux d’occupation dans tout le pays, est de 50%. Donnant des chiffres, le ministre de la santé a évoqué 18000 lits consacrés à la Covid-19 dont 1500 pour la réanimation. Et selon les derniers chiffres qu’il a communiqué ce matin,  il existe que 7800 lits qui sont occupés ce qui donne 42% en général et celui des réanimations, il est de 38%. Ces taux sont différents dans certaines villes comme Alger, Tizi-Ouzou, et Sétif, ou les taux d’occupations sont plus fort a-t-il fait remarqué.

Pour l’idée des hôpitaux de compagne, Benbouzid a éloigné l’utilisation en ces moments de ces outils tant que le taux d’occupation n’est pas très élevé, «Nous avons une structure de 250 lits prête à Alger » mais « nous allons y recourir qu’en cas de situation extrême » a-t-il indiqué.

Pour la disponibilité de l’oxygène, le ministre a indiqué que les hôpitaux sont suffisamment équipés. Pour les tests de contamination, le ministre a favorisé le recours au PCR qui a un taux de certitude de plus de 90%. Sur la cherté de ces tests, il a estimé qu’il n’est pas encore possible que la CNAS assure le remboursement de ces tests, tant que la réforme de la loi sur la santé n’est pas encore finie.   

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