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Saïd Sadi convoqué par le tribunal de Sidi M’hamed

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L’ancien président du RCD, Saïd Sadi, a été convoqué par le tribunal de Sidi M’hamed après le dépôt d’une plainte contre lui pour diffamation, a annoncé ce lundi 16 novembre 2020 le leader politique sur sa page Facebook.

« Je viens de recevoir une convocation pour me présenter devant le doyen des juges d’instruction du tribunal de Sidi M’hamed. Le motif invoqué est une plainte pour diffamation », a indiqué Saïd Sadi.

Il a souligné que « les avocats qui se sont présentés devant le magistrat se sont entendus sur le sujet mentionné dans la correspondance sans avoir pu connaître l’identité du ou des plaignants ».

M. Saïd Sadi a indiqué que « si les rigidités procédurales peuvent toujours être avancées pour justifier l’opacité, on ne voit guère d’intérêt à tenir secret le nom d’une personne ou d’une institution qui se serait sentie diffamée par mes écrits ou, plus généralement, par mes interventions médiatiques ; l’audience étant supposée être publique ».

L’ancien président du RCD s’est interrogé sur l’origine de la plainte pour diffamation. « Quelle est la raison de ce mystère ? A-t-on décidé de la diffamation en attendant de trouver le diffamé ? » S’interroge encore Said Sadi.

Il s’est demandé si « on a peur de voir celui-ci se rétracter ». Sa crédibilité serait-elle si problématique qu’il faut cacher le plus longtemps possible son identité à l’opinion publique ?… », s’est interrogé l’ancien leader du RCD.

Saïd Sadi a denoncé le deux poids deux mesures de la justice quant à l’enregistrement de certaines plaintes . « On peut au passage relever la célérité de la justice à enregistrer certaines demandes et la tendance à en oublier d’autres. Cela fait bientôt quatre ans qu’un magistrat instructeur est resté sourd alors que j’ai déposé une plainte contre un individu qui a proféré contre moi des mensonges éhontés », a-t-il déploré.

« Retrouver pourtant son adresse IP était un jeu d’enfant », a ironisé Said Sadi qui a ajouté, toujours sur un ton ironique, qu’ « il est vrai que l’on ne peut pas trouver le temps d’appliquer le droit quand on est si occupé à condamner des citoyens pour délit d’opinion ou de manifestation ».

 

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