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La visite de Darmanin à Alger a suscité une vive polémique en France

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La visite officielle du ministre français de l’Interieur, Gérard Darmanin, a suscité une vive polémique en France.

En marge de sa visite, Gérald Darmanin a rendu hommage aux martyrs algériens morts pendant la guerre d’indépendance, en se rendant au Monument des Martyrs à Riadh el Feth d’Alger. Une démarche qui a provoqué la colère de plusieurs personnalités politiques françaises.

Thierry Mariani, député au Parlement européen du Rassemblement national a dénoncé, sur son compte Twitter, une « insulte » et un « affront » de la part du ministre français Darmanin à l’égard des harkis, pieds-noirs et anciens combattants de l’armée française.

https://twitter.com/ThierryMARIANI/status/1325849022712713218?s=19

 

Robert Ménard, ancien président de Reporters sans frontières et maire de Béziers avec le soutien du Front national, a qualifié,  l’hommage rendu par le ministre français de geste « indigne », sur son compte Twitter.

« Indigne qu’un ministre français fasse ça. Nos soldats tombés en Algérie, les Harkis torturés, les familles pieds-noirs dont la vie fut brisée à jamais… Ça ne représente rien pour lui ?, s’est interrogé Robert Ménard.

La députée des Républicains, Valérie Boyer, a critiqué la démarche du ministre français.

« Encore une fois écœurée par cette indignité à laquelle le gouvernement algérien soumet la France. Moi je pense aux Harkis torturés, aux pieds-noirs à la vie fut brisée, à nos soldats morts sur cette terre française et je demande qu’on respecte enfin leur mémoire. Stop à ces trahisons », a-t-elle indiqué sur son compte Twitter.

 

Stéphane Ravier, sénateur RN de Marseille, a également critiqué, dans un tweet, la démarche de Gérald Darmanin, en affirmant que « ce monument n’est dédié qu’aux morts du FLN et des terroristes algériens ».

Nicolas Meizonnet, député Rassemblement National du Gard, a qualifiée, dans un tweet, l’hommage rendu par le ministre français de « déshonneur », poursuivant : « adepte de la repentance à tout prix, ce gouvernement n’aime pas la France et son histoire ! ».

Pour rappel, le ministre français a rencontré son homologue algérien Kamel Beldjoud, le premier ministre Abdelaziz Djerad, le ministre des Affaires étrangères Sabri Boukadoum et celui des Affaires religieuses Youcef Belmehdi.

La lutte contre le terrorisme et l’immigration clandestine était à l’ordre du jour de sa visite. Le ministre français devait également soumettre aux autorités du pays une liste d’étrangers « radicalisés » dont des Algériens que la France a décidé d’expulser.

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