Le Professeur Kamel Senhadji, président de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, s’est exprimé, ce lundi 9 novembre, sur la recrudescence ces dernières semaines des cas de contamination par le coronavirus (Covid-19). Pr Senhadji refuse de nommer la situation actuelle « une deuxième vague » de la pandémie en Algérie.
« Je ne suis pas d’accord pour nommer ce que nous constatons actuellement une deuxième vague », a-t-il dit à propos de la flambée des cas de coronavirus ces dernières semaines en Algérie.
Intervenant lors du forum de la radio nationale, Pr Senhadji a expliqué que « scientifiquement parlant, dans le cas d’une deuxième vague, le virus doit changer, faire des mutations génétiques, évoluer et changer ses caractéristiques, ce qui n’est pas le cas en ce moment en Algérie ».
Parmi les raisons du rebond du nombre de cas de contamination, Pr Senhadji a cité le non-respect des mesures barrières, le déconfinement progressif et la reprise de la vie quotidienne et économique ainsi que la rentrée scolaire.
Selon Pr Senhadji, la solution consiste à sensibiliser les citoyens sur la situation à laquelle nous sommes confrontés. Il a appelé par la même occasion les autorités à prendre des mesures plus strictes avec ceux qui ne respectent pas les mesures de prévention.
Concernant les amendes infligées aux citoyens qui ne portent pas le masque de protection, le Pr Senhadji a estimé qu’il faut réduire le montant de ces amendes. Au lieu d’une amende de 10 000 dinars que les citoyens ne pourront pas payer, il a proposé d’infliger une amende de 3000 dinars pour garantir son paiement.
