En 2020, le PIB marocain risque de se contracter entre 6 et 7%, selon le FMI. L’institution qui prévoit un rebond à 4,5% en 2021 attribue ces prévisions aux effets combinés de la pandémie de covid-19 et de la sécheresse sur l’économie marocaine.
Le FMI s’attend à un recul de 6 à 7% du PIB du Maroc pour l’année 2020. C’est ce qu’a annoncé l’institution dans un communiqué publié le lundi 2 novembre 2020.
Cette prévision est due aux effets combinés de la pandémie de covid-19 et de la sécheresse sur l’économie marocaine. Alors que le taux de chômage est attendu en hausse d’ici la fin de cette année, les déficits budgétaire et extérieur devraient se creuser, du fait de la baisse des recettes fiscales et du recul des recettes en devises tirées du tourisme.
Néanmoins, indique l’institution, le pays a enregistré de belles performances en matière de résilience à la crise que traverse son économie. Grâce au plan de riposte rapide mis en place par le gouvernement en collaboration avec la Banque centrale, le secteur financier a réussi à amoindrir les impacts de la pandémie, tandis que le programme d’assistance sociale a permis de venir en aide à la population. De plus « la résilience des transferts des Marocains résidant à l’étranger et la baisse des importations ont limité les besoins de financement extérieur du Maroc, et les réserves internationales restent largement supérieures à leur niveau de l’an dernier notamment grâce au tirage au titre de la ligne de précaution et de liquidité du FMI en avril dernier, et à l’intensification des efforts de mobilisation des financements extérieurs », lit-on dans le communiqué.
D’après le FMI, en 2021, l’économie marocaine devrait rebondir à 4,5% en raison d’une diminution prévue des effets de la sécheresse et de la pandémie, même si des risques considérables subsistent.
Pour rappel, le dernier rapport de l’Union africaine indique que le Maroc a enregistré à ce jour 222 544 cas confirmés de covid-19 pour 3762 décès et 184 313 guérisons.
Afp
