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Importation des véhicules neufs et d’occasion : Nouvelles déclarations de Ait Ali

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Le ministre de l’Industrie, Ferhat Ait Ali Braham, s’est exprimé à nouveau sur l’importation des véhicules neufs et de moins de trois ans ainsi que la construction automobile en Algérie.

Le ministre répondait mardi aux questions des députés lors d’une séance de la Commission des finances et du budget de l’APN, consacrée au débat du budget du secteur au titre du projet de loi de finances 2021.

S’agissant du décret exécutif relatif aux conditions et modalités d’exercice de l’activité de construction-automobile qui concerne tous types de véhicules, ainsi que le cahier de charges relatives aux activités des concessionnaires, le ministre a rappelé qu’il figurait sur le Journal officiel publié le 19 août 2020 et définissant toutes les conditions, selon un compte-rendu de l’agence officielle APS.

Le portail numérique du ministère de l’Industrie qui permet aux concessionnaires de déposer leurs dossiers a été mis à leur disposition depuis le 10 septembre 2020.

180 dossiers déposés

A ce jour, 180 dossiers ont été déposés dont 35 dossiers pour la construction automobile et le reste concernant des importateurs potentiels.

Répondant à l’intervention d’un député, le ministre a déclaré que ce cahier de charges convenait à tous et « n’est pas conçue sur mesure pour une catégorie particulière ».

Le secteur « ne permettra pas aux opérateurs et concessionnaires-automobile de se servir de l’argent des citoyens pour faire du business et les laisser à leur merci en attente de leurs véhicules durant plusieurs mois, comme c’était le cas auparavant », a averti le ministre.

Pour le ministre, « la modification de certains articles juridiques est intervenue pour barrer la route à certaines parties étrangères qui avaient plain-pied en Algérie dans le domaine de l’importation et de la commercialisation de voitures et exigeaient un taux d’investissement supérieur à 49/51% ».

Importation des véhicules de mois de 3 ans

Concernant l’importation de véhicules d’occasion de moins de 3 ans, le ministre a affirmé que « les textes réglementaires de l’article 110 contenus dans la loi de finances complémentaire 2020 étaient gelés, car ces dispositions, portaient dans le premier alinéa sur les voitures neuves inutilisées, qui sont autorisées à l’importation.

Le deuxième alinéa stipulait qu’il appartenait aux citoyens de se procurer des devises pour importer leurs véhicules, ce qui n’est pas acceptable dans tous les pays du monde et qui ouvre la voie au blanchiment d’argent ».

Le ministre a déclaré que la position du ministère de l’Industrie n’est pas contraignante pour l’Etat algérien et que ce dernier sera libre de l’examiner et de prendre des décisions à ce sujet par tous les membres du gouvernement lors du conseil des ministres.

Les prix des véhicules de moins de 3 ans seront plus élevés que ceux des véhicules neufs

Selon M. Aït Ali Braham, les prix des véhicules de moins de 3 ans seront plus élevés que ceux des véhicules neufs, en raison de la hausse du prix de l’euro sur le marché parallèle, dans le cas où les concessionnaires seront autorisés à utiliser les devises du marché parallèle pour importer ce type de voitures.

Les véhicules de moins de 3 ans ne seront pas à la portée du simple citoyen, compte tenu de leur valeur financière élevée à l’étranger et des coûts de leur importation, a rappelé le ministre.

Il a averti les concessionnaires qui ont l’habitude de traiter avec des parties à l’étranger en utilisant leurs passeports qu’ils pourraient rencontrer de nombreux problèmes juridiques au niveau des douanes, s’ils importaient des voitures non conformes.

Il a également insisté sur le soutien aux investisseurs qui produisent des pièces de rechange pour le marché intérieur et qui évitent aux usines et aux entreprises le recours à l’importation.

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