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SG par intérim de l’ONM : « environ 150 000 Moudjahid sont encore en vie »

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Le secrétaire général par intérim de l’Organisation nationale des Moudjahidines (ONM), Mohand Ouamar Benlhadj, a indiqué qu’il y a environ 150 000 moudjahid encore en vie.

« Je pense qu’ils sont environ 150 000 », a indiqué le SG par intérim de l’ONM dans un entretien accordé au journal El Khabar qui l’a interrogé sur le nombre de Moudjahidines encore en vie. Mohand Ouamar Benlhadj a noté que le nombre de Moudjahidines diminue chaque jour et que beaucoup ont été emportés par le coronavirus (Covid-19).

A une question sur la constitutionnalisation de la déclaration du 1er Novembre 1954 dans le projet de révision de la Constitution qui sera soumis le 1er novembre à un référendum populaire. Pour le SG par intérim de l’ONM, il ne suffit pas de constitutionnaliser cette déclaration, mais il faut concrétiser son contenu.  Selon lui, la seule chose qui s’est concrétisée depuis la publication de la déclaration du 1er Novembre 1954, c’est que la France a quitté l’Algérie et tous les autres points, les algériens, ne les ont pas eu encore.

« La déclaration du 1er Novembre est venue pour libérer la classe pauvre qui représente encore la majorité du peuple algérien », a rappelé Mohand Ouamar Benlhadj, ajoutant que « 10% de français se sont accaparés les richesses de l’Algérie, et la situation est demeurée telle même après l’indépendance, c’est-à-dire, une poignée d’algériens s’accaparent encore des richesses de tous les algériens ».

Trouvant que la constitutionnalisation de la déclaration du 1er Novembre est « une bonne chose », le SG par intérim de l’ONM a estimé que l’Etat doit travailler à partager équitablement les richesses du pays sur les algériens et mettre fin aux corrompus qui dilapident les deniers publics. Selon lui, deux acquis ont été concrétisés au profit des algériens grâce à la déclaration du 1er Novembre : « l’éducation et le logement ».

Indiquant que les autorités ont remis à l’organisation le texte de la mouture de la révision constitutionnelle en lui demandant de formuler des propositions, Mohand Ouamar Benlhadj a expliqué que l’ONM voulait avoir un membre au sein du comité d’experts mené par Ahmed Laraba, avec d’ailleurs, l’ONM n’a eu aucun contact, a-t-il fait savoir, en regrettant le fait que aucune proposition formulée par l’organisation n’a été prise en compte.

Le SG par intérim de l’ONM a également émis des réserves concernant l’équilibre des pouvoirs dans la nouvelle Constitution. Selon lui, une grande partie des pouvoirs est restée entre les mains du président de la République.

Mohand Ouamar Benlhadj a estimé que la révision de la Constitution est « une priorité » car la loi fondamentale actuelle est « taillée sur mesure pour un seul homme, et le résultat, on a été gouverné par un président aux pouvoirs d’un roi ».

Le SG par intérim de l’ONM a qualifié les manifestants et activistes du Hirak arrêtés et placés en détention de « détenus politiques » car, selon lui, ces citoyens n’ont pas commis de crimes ou de vols punis par la loi, mais, ont simplement exprimé des opinions et diffusé des slogans politiques. Mohand Ouamar Benlhadj a appelé à la libération de ces détenus.

Interrogé sur le retard de la tenue du congrès ordinaire de l’ONM, Mohand Ouamar Benlhadj a cité trois facteurs : des difficultés financières, les manifestations du Hirak qui ont duré plus d’un an et qui n’ont pas permis de réunir 2000 congressistes, ainsi que l’apparition de la pandémie du coronavirus. Le SG par intérim de l’ONM a promis la tenue du congrès ordinaire dès la disparition du coronavirus. Il a également fait savoir qu’il ne prévoit pas de se porter candidat pour être à la tête de l’organisation dont il assure l’intérim depuis une année et demie après le décès de son SG Said Abadou.

En outre, Mohand Ouamar Benlhadj a révélé le montant des subventions allouées à l’ONM. « Vous allez découvrir le montant à travers cet exemple : j’ai entendu qu’un individu avait un journal fictif, et l’Anep lui a versé 110 milliards de centimes en un an », a-t-il déclaré, en ajoutant que « ce qu’il a reçu en un an en publicité, nous revient en l’espace de 25 ans, soit quatre milliards de centimes par an ».

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