AccueilActualitéNationalMohamed Batraoui : "La hausse des prix de la volaille est due...

Mohamed Batraoui : « La hausse des prix de la volaille est due au coût élevé des aliments »

- Advertisement -

Le président-directeur général de l’Office national des aliments du bétail et de l’élevage avicole (ONAB), Mohamed Batraoui, a estimé que la hausse des prix de la volaille était attendue en raison de l’augmentation des prix des aliments pour animaux sur les marchés mondiaux et de la pandémie du coronavirus qui a entraîné une baisse de l’activité et de la production, rassurant que les prix se stabiliseraient d’ici 15 jours, rapporte ce lundi 26 octobre 2020 la Radio nationale.

Intervenant ce matin sur les ondes de la radio chaîne 1, Mohamed Batraoui a expliqué que les bas prix de la viande blanche, en particulier du poulet, étaient dus à un excédent causé par l’État qui a importé de grandes quantités en 2019, indiquant que cela a poussé les petits agriculteurs, estimés à 40%, à abandonner la profession, à baisser la production et à augmenter à nouveau les prix.

Dans le même contexte, il a souligné que la véritable raison de l’augmentation des prix de la volaille est due à l’augmentation des prix des aliments pour animaux, qui ont triplé en l’espace de vingt jours, selon la même source.

M. Batraoui a indiqué que le soja et le maïs, qui sont inclus dans les aliments pour la volaille, coûtent au Trésor public environ un milliard de dollars par an et ne sont pas subventionnés, explique le même média.

Pour contenir la situation, M. Batraoui a révélé que « l’Office, en coordination avec d’autres services ainsi que le secteur privé, avait stocké de grandes quantités allant jusqu’à 48000 tonnes de poulet, couvrant 15 jours lorsque ses prix étaient bas ».

Par ailleurs, il s’attend à ce que « d’ici 15 jours, les prix se stabilisent à un niveau raisonnable, ajoutant que le prix réel du poulet à la consommation varie entre 280 et 300 dinars le kilogramme ».

Il a souligné que l’ONAB a pris plusieurs mesures pour limiter l’importation de fourrage en encourageant « les agriculteurs à cultiver du maïs, dont la superficie cultivée est passée de 79 000 hectares l’an dernier à 8 000 hectares cette année ».

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine