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Desertec, investissements, nouvelle raffinerie… les explications d’Abdelmadjid Attar

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« Nous n’avons pas les capacités techniques, financières et humaines pour concurrencer les grandes entreprises internationales, comme Exxon Mobil ou BP », a affirmé le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, rapporte ce jeudi 15 octobre 2020 le quotidien arabophone El Khabar.

« Le problème ici est que dans le passé, il n’y avait pas de continuité et de suivi dans ce domaine », explique le même responsable.

M. Attar a indiqué que « Sonatrach a des investissements à l’étranger, peu nombreux et limités, par exemple au Niger, en Irak, au Pérou et autres, et ils restent de petits projets ».

Interrogé sur le projet Desertec, le ministre a fait savoir qu’il n’est pas contre les énergies renouvelables telles qu’elles ont été récemment promues, « bien au contraire, c’est un choix incontournable et stratégique pour nous. »

Le recours aux énergies renouvelables soulagera la pression sur les énergies traditionnelles, le gaz, l’électricité et autres, a expliqué le ministre.

Questionné sur la réalisation de la raffinerie de Sidi Abed, dans la wilaya de Tiaret, M. Attar a indiqué qu’ « actuellement, le projet est gelé », expliquant que « nous n’avons pas exploité toute notre énergie dans le domaine du raffinage, que ce soit à Skikda, Arzew et Adrar, et bientôt la station Hassi Messaoud entrera en service ».

Alors comment pouvons-nous réaliser une nouvelle raffinerie alors que nous n’avons pas exploité toutes nos énergies dans ce domaine?, s’est interrogé le ministre.

Attar estime que certains pourraient s’interroger sur la réalisation d’une raffinerie à Hassi Messaoud et pas ailleurs. La réponse est que les régions du sud et du sud-est sont les plus gros consommateurs de gasoil, explique le même responsable.

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