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Ihsane El Kadi : « La gendarmerie m’a signifié que ma présence n’était pas nécessaire »

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Le journaliste directeur des sites d’informations indépendants Radio.info et Maghreb Emergent, El Kadi Ihsane s’est présenté ce mercredi matin à la brigade de recherche et d’investigation de la gendarmerie nationale de Bab Jdid à Alger.

El Kadi Ihsane est sorti après avoir été informé que sa présence n’était pas « nécessaire ». « La gendarmerie m’a signifié ce matin que ma présence n’était pas nécessaire et j’ai pu ressortir immédiatement », a-t-il fait savoir dans une déclaration reprise par Maghreb Emergent.

« Nous pensions que vous aviez un lien avec d’autres personnes mais finalement nous avons constaté dès hier que ce n’était pas le cas, m’a affirmé un officier de la brigade de Bab Jdid », a-t-il ajouté.

Le journaliste Ihsane El Kadi, a été convoqué, mardi 6 octobre, par la brigade de la gendarmerie de Bab Jdid à Alger. Dans un communiqué rendu public, le groupe médias a précisé que El Kadi Ihsane est invité à la brigade de recherche et d’investigation « dans les meilleurs délais ». La même source a précisé que la convocation évoque comme motif une « enquête préliminaire ».

Pour rappel, les deux sites d’information sRadiom.info et maghrebemergent.info sont censurés en Algérie depuis le 9 avril dernier.

Le 15 avril dernier, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Ammar Belhimer, avait déclaré : « Pour le blocage des journaux électroniques, il ne concerne que deux titres, Maghreb Emergent et Radio M Post, dirigés par un journaliste qui s’est rendu coupable de diffamation, injure et offense à l’égard du président de la République, dépassant les limites de la déontologie, de la bienséance et de la loi ».

Le ministre avait ajouté : « Le blocage de ces deux journaux est une mesure conservatoire, en attendant la finalisation des procédures de poursuites judiciaires conformément aux dispositions du Code pénal et du Code de l’information. Ce sont des dispositions qui prennent en charge clairement les situations d’atteinte à l’honneur des personnes, notamment la personne du président de la République dans l’exercice de ses missions constitutionnelles ».

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