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Essais nucléaires au Sahara : La quantité des déchets reste un «secret défense»

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La question des déchets nucléaires délaissés dans le grand sud algérien par la France suite à ses essais entre les année 1960 et 1966 reste en suspens, et c’est Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements en France qui appelle au règlement de ce problème qui ne peut que contribuer à améliorer les relations entre les deux pays.

Dans une déclaration faite ce dimanche sur les ondes de la radio France international (RFI), Patrice Bouveret a souligné que « quand la France a arrêté de faire ses essaie nucléaires en Algérie en 1966, elle a tout simplement laissé sur place l’ensemble des déchets liées au nucléaires »

Et depuis, toutes les informations liées à ce dossier sont restées  « secret défense » a-t-il regretté. De ce fait, « jusqu’à présent nous n’avons pas les détails sur les quantités de ces déchets soit ceux qui sont enfouillés dans des trous creusés, ou bien ceux qui sont issus des accidents nucléaires, et qui sont un peu plus importants et dangereux ». A titre d’exemple il a cité « l’incident du  1 mai 1962 où des « larves radioactives sont sorties de la montagne notamment et la radioactivité a contaminé tout le sable à côté».  

Sur place a-t-il ajouté, «on peut encore voir des déchets de ferraille et des roches constituées des larves avec des couleurs très belles mais malheureusement sont très radioactives».

Toutefois, il a considéré qu’il est « important de mesurer la quantité de la radioactivité de ces zones et pour cela il faut faire des analyses sur les lieux ».  Car dans le fait, il « n’a jamais eu des études pour mesurer le degré de radioactivité de ces zones soit par l’armée françaises ou algérienne, et le mieux serai, selon lui, que ce soit « un organisme indépendant afin qu’il donne des résultats non douteux et procéder après au nettoyage».

Patrice Bouveret, a souligné le cas de la «Polynésie ou la France a reconnu ses essaies et elle a mis en place un programme pour nettoyer et réparation sur les lieux», mais «rien n’est encore fait pour l’Algérie », « il y a eu quelque actions mais ça rester que des paroles » a-t-il ajouté.

La différence entre les deux pays, là explique par le fait qu’en Polynésie qui est encore un territoire français, « y a une forte mobilisation de la société civile pour remédier à ces dégâts, mais en Algérie les essaie sont réaliser dans le grand sud ou y avait pas beaucoup de population », et malgré cela « y avait des tentatives de certaines associations pour réclamer réparation mais leur voix a n’a pas trop résonnée ».

Enfin, en analysant la situation actuellement, Patrice Bouveret, reste confiant à l’aboutissement de ce dossier en estimant que la France et l’Algérie tentent d’améliorer leur relation et cela peut passer par le règlement de ce problème.

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