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Benbouzid : « Nous n’importerons aucun vaccin qui ne soit pas pré-qualifié OMS »

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 » Nous n’importerons aucun vaccin en Algérie, qui ne soit pas pré-qualifié OMS », a déclaré hier vendredi le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid, lors de son passage dans l’émission « Visions » diffusée sur Canal Algérie.

« Nous n’importerons jamais un vaccin qui n’a pas fait ses preuves » dans le pays où il est fabriqué, a encore martelé le ministre de la Santé.

Il a rappelé qu’il y a plus de « 160 initiatives pour trouver le vaccin contre la Covid-19 et très peu de firmes ont atteint le stade 3 ».

Interrogé sur la gestion de la pandémie par le secteur de la santé, le ministre a affirmé que  » nous avons gagné la première bataille » et que « nous avons des taux de décès nettement inférieurs à beaucoup d’autres pays ».

M. Benbouzid a indiqué qu’au début de l’épidémie, nous n’avions pas les moyens. « Nous étions obligés d’importer les masques, mais maintenant, nous avons les moyens. Le secteur de la santé a bien géré la situation ».

Réouverture des frontières aériennes et maritimes 

Questionné sur la réouverture des frontières, le ministre de la Santé a indiqué que cette décision était une mesure souveraine.

« C’est une décision à l’échelle du pays et on ne peut pas la réduire à un avis du Comité scientifique », a précisé le ministre, en poursuivant :  » La décision de maintenir les frontières fermées est une décision sage, c’est ce qui nous a préservé et nous a permis de maintenir cette situation ».

« Pour le moment aucune date ne peut être fixée. L’État a le devoir d’assurer à sa population la santé et la sécurité. Et c’est dans cette optique que l’État veille à l’évolution de la situation sanitaire dans le pays et dans le monde et écoute le comité scientifique », a-t-il expliqué.

« Nous ne voulons pas prendre des décisions hâtives, dont les conséquences entacheront la crédibilité de l’État », a ajouté le même responsable.

« Cette situation n’est pas propre à l’Algérie, les frontières de beaucoup de pays du monde sont toujours fermées. Le reste des pays qui ont décidé la réouverture des frontières, imposent des conditions strictes d’entrée pour les étrangers, et parfois même imposent l’isolement pour 14 jours », a-t-il indiqué.

Il a poursuivi : « Cette décision a plusieurs aspects et elle n’est pas uniquement liée au secteur de la santé (…). Si nous allons permettre dès maintenant la circulation des avions et des personnes, nous ne pourrions pas tout contrôler ».

Le ministre a précisé que « ce n’est qu’après l’amélioration de la situation sanitaire dans le monde et pas uniquement chez nous, que nous allons étudiér cette question, puisque le rôle du comité scientifique n’intervient qu’après la décision des pouvoirs politiques, qui nous demanderons un avis scientifique sur cette question (…). Nous pourrons ainsi proposer des protocoles sanitaires pour permettre aux personnes d’entrer au territoire national ».

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