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Rencontre gouvernement/walis : L’heure des comptes a sonné

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Les messages du président de la république ont été on ne peut plus clairs, lors de la rencontre tenue ce mercredi, entre l’exécutif et les walis. Une rencontre dédiée à l’évaluation des actions et des chantiers lancés il y’a six mois, et axés essentiellement à acter les changements tant attendus par la société, et qui aurait du affecter positivement la vie des citoyens, et assurer la protection de leurs droits. Or au fil de son discours, le président de la république n’a cessé de pointer du doigt, les dysfonctionnements, et les constats d’échecs qui ont marqué les derniers mois, et qui n’ont eu comme effets, que la certitude , que la courroie de transmission entre les décisions du gouvernement, et leurs applications par la base administrative, est rompue, et dénote de la présence insistante des ramifications de la « 3aissaba ». Et pour cause, malgré l’orientation courageuse de l’Etat pour alléger le quotidien particulièrement difficile des citoyens, l’action judicaire qui ne cesse de mettre au grand jour, les complots qui se trament contre l’Algerie tous les jours, la corruption, la spoliation et les passe droits, font toujours la loi au niveau des institutions de l’Etat.  Pour le président de la république, il est inconcevable , qu’une aide étatique met plus de trois mois sans être appliquée, comme il est impensable que durant le fête de l’Aid les citoyens soient privés d’électricité et d’eau, ce qui a valu la question de : « ou êtes vous messieurs les walis ». Faisant la distinction entre les responsables honnêtes et les autres, le président l’a dit clairement, « il y’ des gens qui comptent sur la continuité de la corruption mais ils se trompent, et donnent l’occasion aux perturbateurs, aux magouilleurs, et aux ennemis de l’Algérie, de mener une contre révolution pour perturber les engagements de l’Etat ».

La théorie du complot se précise de plus en plus lorsque, les retards des programmes destinés au désenclavement des zones d’ombre, la présence de faux rapports de la situation, et les mises en scène devant les caméras, sont incombées aux forces occultes qui veulent mettre le pays à genoux.

Un point d’ordre que le président de la république a destiné à la mise des élus devant leurs responsabilités, et à réaffirmer la volonté de l’Etat à passer ce cap difficile , en insistant sur l’application des reformes sociaux économiques, loin des pratiques anciennes, et en harmonie avec les attentes des citoyens. Ces derniers sont invités, au même titre que la société civile , à jouer  le rôle de partenaire à part entière, et faire barrages à ces tentatives de déstabilisation. Toute la problématique serait d’arriver à filtrer les discours perturbateurs, et foncièrement dirigés, contre l’agenda du gouvernement, qui tend essentiellement à concrétiser un changement radical, qui ne peut venir qu’à travers la révision de la constitution. Un processus qui semble se diriger vers sa dernière étape, selon le président de la république, qui a appelé les citoyens et les acteurs de la scène politique à se préparer au référendum, insistant sur le fait que le dernier mot sera au peuple.

C’est précisément dans ces actions sans interruption, dans la bataille interminable de lutte contre ces fléaux, et notamment dans la concrétisation d’une stabilité indiscutable, autant sur le plan sécuritaire que dans la gestion de la crise sanitaire, que se trouvent les vrais arguments de cet acharnement. Voir l’Algérie d’aujourd’hui, reconnaître ces démons, et mettre en place les outils nécessaires pour les combattre, est en soi un heureux présage pour l’émergence de la nouvelle Algérie. Il est incontestable, que beaucoup reste à faire, mais l’approche, et les pratiques ne sont pas les mêmes. On en est plus, à la rupture de discours et de confiance entre le peuple et le pouvoir, qui ont précédé les jours bénis du Hirak. Des années ou les effets d’annonce, et le mépris réservé au peuple ne pouvaient que cacher les scandales qui ont fini par éclater.

A contrario, la nouvelle approche du gouvernement, vise en premier lieu à regagner la confiance du citoyen et recouvrir une certaine crédibilité à travers justement des positions claires, lors des phases d’évaluation, que certains esprits tordus interpréteront comme une fuite en avant du gouvernement, et une façon de se laver les mains des situations inextricables, qui se trouvent à l’origine des grandes perturbations. C’est contre ce discours et ces interprétations que le président a alerté les citoyens contre les conséquences de telles interprétations. Pour lesquelles des instructions ont été données, pour que le citoyen ne soit plus lésé dans ses droits, les plus basiques, affirmant que des enquêtes sont en cours pour déterminer les responsabilités de chacun.

Une mise au point qui intervient à la veille de la première phase de dé-confinement programmé, pour le 15 de ce mois, et pour lequel, les élus locaux, notamment les walis qui ont toutes les prérogatives pour gérer la situation pandémique à leurs niveaux et d’apporter la régulation nécessaire pour réussir cette opération.

Cependant leur tache doit impérativement acter le début d’une  nouvelle ère, celle de la fin de l’impunité, de la préservation des droits et libertés des citoyens, et surtout l’introduction de la phase des bilans et des comptes, comme cela a été le cas pour cette rencontre gouvernement /walis.

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