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Malgré la pandémie et les incertitudes sur la demande, le Brent termine le mois de juillet avec une augmentation de plus de 5%

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Les cours du pétrole se sont un peu repris vendredi après une lourde chute la veille, dans un environnement toujours fragile pour la demande en or noir.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’était le dernier jour de cotation, a fini à 43,30 dollars à Londres, en hausse de 0,8% ou 36 cents par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a gagné 0,9% ou 35 cents à 40,27 dollars.

La veille, les cours des deux barils avaient reculé, abandonnant plus de 5% en cours de séance, sous l’effet combiné de l’entrée officielle des États-Unis en récession et d’un tweet de Donald Trump évoquant la possibilité d’un report de l’élection présidentielle de novembre

Sur l’ensemble du mois de juillet, le Brent a toutefois pris un peu plus de 5% et le WTI est monté de 2,5%.

Le produit intérieur brut (PIB) américain a accusé un plongeon historique de 32,9% au deuxième trimestre, en rythme annualisé, sous l’effet de la pandémie de Covid-19, selon une estimation préliminaire du département du Commerce publiée jeudi.

Cette baisse est synonyme du début officiel de la récession dans la première économie mondiale. Mais « le rebond rapide » des prix du brut, dès la fin de la séance américaine jeudi et de vendredi, « signifie l’intérêt des investisseurs » pour l’or noir, a cherché à rassurer Jeffrey Halley, de Oanda. « On pourrait considérer que le PIB du deuxième trimestre est une donnée rétrospective, biaisée par les mesures de confinement. La consommation réelle pourrait maintenant être beaucoup plus robuste« , a-t-il ajouté.

Les investisseurs se préparent par ailleurs au retour sur le marché d’une importante quantité de pétrole à compter du 1er août livrée par les pays producteurs de l’Opep+, qui si elle ne trouvait pas preneur pourrait remplir rapidement les capacités de stockage disponibles et faire glisser les cours. « Les investisseurs craignent que les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés ne réduisent leurs coupes de façon prématurée« , a souligné Ipek Ozkardeskaya, de Swissquote Bank.

Afp

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