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Covid-19 : une menace permanente sur les réformes engagées par l’Etat

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Les grandes fêtes et les célébrations s’enchaînent, et finalement se ressemblent, elles portent toutes le même gout amer, celui du confinement, et  de la crainte d’une contamination. Apres le mois de ramadan , la fête  de l’Aïd el Fitr, voici que l’Aid El Adha, rejoint le lot des célébrations sourdes et sans joie, mais le plus dur reste à venir.

Les effets de la propagation du coronavirus, et ses dernières accélérations, ont eu autant d’impact destructeur, que révélateur. Notamment, lorsque le pays se trouve dans une phase ou tous les chantiers, politiques, économiques et sociaux, lancés par le gouvernement, requiert, en même temps, la même importance, et ce en plus du fait que tous les dossiers brûlants de l, heure sont interdépendants, et  reposent les uns sur les autres, tel un château de cartes, en proie  des vents violents.

Au-delà des jugements, et des évaluations, sur les capacités de l’Etat à gérer la pandémie, qui peut faire l’objet de discorde, et de divergence d’opinions, notamment lorsque les paramètres sont pris uniquement sur l’organisation des grandes occasions, comme ce fut le cas pour les fêtes religieuses, ou sur les constats fait sur les établissements de santé,  il y ‘ lieu d’observer une urgence prioritaire , qui est celle trouver des équilibres savants, pour réussir à maintenir le cap sur la concrétisation des réformes engagées pour l’édification d’une consensus autour la gestion, des affaires du pays, et en même temps  assurer  la survie de l’économie nationale , et le maintien d’un plan sociale de crise.

Autrement dit, la situation dans laquelle se trouve l’Algérie aujourd’hui, est certainement, le résultat d’une gestion chaotique et despotique durant les dernières décennies, dont les séquelles seront difficiles à endiguer.

Mais de toute vraisemblance, c’est ce même  argument  qui explique la présence des difficultés et des obstacles qui se freinent l’aboutissement à un début de résultat. Le peuple  a été trop longtemps exposé au joug d’une gouvernance tyrannique, il a subi toutes les humiliations sociales, ses droits ont été bafoués, sa dignité  a été soumise à dure épreuve, on ne pouvait du jour au lendemain, lui demander de sacrifier le peu d’espoir qui lui reste, dans un renouveau hypothétique.

Autant dire que les bases d’une reconversion vers une gestion efficiente accompagnée d’une vision claire sur l’avenir, n’étaient encore prêtes, du fait, que ni le peuple, ni le nouveau gouvernement ne s’attendaient à l’apparition d’une pandémie aussi forte et aussi tenace. C’est dans ce contexte chargé de doute et d’incertitude, que se traduisent la complexité et tous les enjeux, des chantiers lancés par l’Etat, et qui ne pourront aboutir sans la mobilisation de tous.

L’heure est aux concessions et aux compromis. Les conflits, les prises de positions rigides, et les courses aveugles aux pseudos pouvoirs, ont la même incidence assassine, que les agressions, et les attaques sournoises pour diviser l’Algérie. Il y’ a lieu de convenir, que la réussite de la révision de la constitution, l’édification ‘’un plan de relance de l’économie national et le maintien des reformes dans des secteurs aussi que celui de la justice, sont étroitement dépendant de la réhabilitation de la confiance entre le peuple et l’ Etat. Cette dernière ne peut avoir comme socle de réalisation que le terrain, qui représente le quotidien, des citoyens.

C’est de là que sont censés partir tous les déclics pour l’émergence d’une nouvelle Algérie.  Lorsque la société est directement et positivement affectée par les décisions des pouvoirs publics, que les passerelles d’une confiance mutuelle peuvent s’ériger. Est-ce à dire que nous sommes dans ce cas de figure, suite aux dernières mesures, prises par le gouvernement, pour soutenir les couches de la société les plus affectées par le Covid -19 ? Est ce le bon traitement à la situation ?  On ne peut le savoir qu’après les résultats et l’avancement des chantiers lancés, et les résultats qu’ils inscrivent au sein de a société. Ce qui sur cependant, est incontestablement, l’évolution de la situation politico-sociale, qui a été marqué à jamais, par le passage du peuple, au rang d’acteur politique et qu’aujourd’hui, il est en phase de prendre son destin en main , à travers un référendum déterminant , celui de statuer sur la loi fondamentale du pays.

Ce n’est évidement pas une fin en soi. Cela n’annonce pas la fin de tous les problèmes en Algérie, mais qu’en  déplaise aux architectes du chaos, pour qui  le son du glas qui a retentit, cela est indéniablement une inscription  indélébile de la volonté d’un peuple qui s’est soulevé pacifiquement pour ses droits.

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