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Les harraga algériens reprennent la mer : 31 embarcations interceptées en Espagne

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Les harraga algériens ont repris la mer en dépit de la pandémie du coronavirus (covid-19) et le risque de contamination. « Au total, 418 personnes sont arrivées entre vendredi et samedi matin sur la côte de la région de Murcie à bord de 31 embarcations », a rapporté le quotidien espagnol El Pais dans son édition de dimanche 26 juillet.

Les harraga interceptés, dont la majorité sont des algériens, se trouvent actuellement dans la région de Murcie (Sud-Est de l’Espagne) où ils doivent être mis en quarantaine par crainte d’être atteints de Covid-19. Le journal El Pais, repris par le quotidien national Liberté, a précisé qu' »une partie a été secourue en haute mer par le sauvetage maritime et la Garde civile, et d’autres ont déjà été localisés à terre, selon des sources de la délégation gouvernementale à Murcie ».

Les bonnes conditions climatiques ont encouragé, ces dernières semaines, la reprise de cette activité de migration clandestine, a noté le journal espagnol, relevant que le nombre de harragas débarqués était très important, surtout que cela est arrivé dans une seule région et en une seule nuit.

La même source a rappelé, à titre de comparaison, que dans la semaine du 13 au 19 juillet, 170 migrants sont arrivés irrégulièrement dans toute l’Espagne. Durant la même nuit de vendredi à samedi, la région voisine d’Alicante avait reçu 12 autres bateaux qui transportaient 79 migrants.

Si la presse espagnole n’a pas donné les détails sur les nationalités des migrants, les vidéos partagées sur les réseaux sociaux montrent des groupes de jeunes algériens, parfois accompagnés de femmes et d’enfants, arrivant sur les côtes espagnoles, souligne le journal Liberté, précisant que « des familles de certains migrants indiquent que le coût de la traversée est de 600 000 DA par personne ».

Selon les données de l’agence européenne des frontières, en 2020, les algériens représentent 55% des migrants interceptés dans le détroit de la mer d’Alboran, alors que durant les années précédentes, leur nombre ne dépassait pas les 10%.

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