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Document : Onze ports secs suspendus

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Le directeur général des Douanes Noureddine Khaldi a instruit la suspension des transferts des marchandises vers onze (11) ports secs et ce, pour une durée de deux mois maximale.

En effet, le DG des Douanes a adressé une correspondance aux directeurs régionaux des Douanes, les chefs des services régionaux de contrôle à posteriori et aux chefs des inspections divisionnaires des Douanes les priant de suspendre les transferts des marchandises vers onze ports secs pour une durée de deux mois maximale, et ce en exécution des instructions des pouvoirs publics.

Les 11 ports secs concernés par la suspension se situent à Alger, Annaba, Blida, Constantine et Sétif et Oran. Selon la correspondance du DG des Douanes, il s’agit de trois ports secs à Alger : Sarl Mageco, Sarl Atlantic entrepôts et magasins généraux (Sarl AEMG), Eurl Oum Derman entrepôt public.

Deux ports secs sont concernés par la suspension à Annaba. Il s’agit de : Sarl Avicomar et la Sarl PSDA. A Blida, trois ports secs sont visés par la suspension décidé par les Douanes. Ils s’agit de : Sarl Terport, Sarl Sud entrepôt et auxiliaire II, Sarl Yanis port sec.

Trois autres ports secs sont concernés par la mesure de suspension des transferts des marchandises. Il s’agit de : du port sec de Constantine relevant de l’Entreprise portuaire de Skikda (EPS), celui de Sétif qui dépend de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (Tixter)  et enfin, Sarl Catram Logistic à Oran.

« A cet effet, il vous est demander de procéder immédiatement à la suspension ou maintien de la suspension des transferts des marchandises vers lesdits ports secs pour un délai maximal de deux (02) mois à partir de la signature de la présente non renouvelable. A l’échéance du quel, la décision de fermeture des ports secs défaillants sera prise sans préavis », lit-on dans la correspondance dans laquelle il est également demandé aux responsables régionaux des Douanes « d’engager les formalités règlementaires pour l’assainissement de la situation des marchandises entreposées conformément à la législation et la réglementation en vigueur, la sauvegarde des intérêts du Trésor et des deniers publics et des intérêts des tiers ».

Le même document précise que « la levée de la suspension est conditionnée par la régularisation de tout manquement constaté ou défaillance ou tout autre réserve au niveau du port sec concerné ».

Des comptes-rendus de l’exécution de la décision doivent être transmis aux directions centrales concernées (DO1, DO2, DO3 et DO7), précise-t-on, en ajoutant que les services concernés doivent notifier cette décision aux exploitants des ports secs concernés dès la réception de cette correspondance.

Pour rappel, le 14 juin dernier, le président de la République Abdelmadjid Tebboune avait ordonné la fermeture « immédiate » des ports secs non autorisés.

Intervenant à l’issue d’un exposé du ministre des finances sur la maitrise des importations de services et la problématique des ports secs, le président Tebboune avait pointé du doigt « les risques que représentent certaines, dans leur état actuel, pour la sécurité et la souveraineté nationales ainsi que pour le Trésor public. »

A cet effet, il avait enjoint au Gouvernement « de procéder à la fermeture immédiate des ports secs non autorisés, et de faire obligation à ceux autorisés de se doter de scanners pour faciliter le contrôle par les douanes. »

Le président avait également chargé le Gouvernement « de réorganiser ce secteur et de l’annexer aux ports nationaux en vue de garantir le service de maintenance après-vente, la sécurité et la souveraineté nationales, et de mettre un terme au gaspillage de la devise. »

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