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Pr Soukehal : « La majorité des cas de Coronavirus confirmés à la PCR ont moins de 50 ans »

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Les moins de 50 ans sont les personnes les plus touchées par la pandémie du coronavirus en Algérie. C’est ce qui ressort du bilan arrêté entre le 1er mars et le 5 juillet 2020, présenté mercredi à Alger par le Pr Abdelkrim Soukehal, lors d’une rencontre scientifique organisée par l’entreprise « Vital Care » et portant sur le Coronavirus.

En effet, selon ce spécialiste en épidémiologie et membre du Comité scientifique en charge du suivi de l’évolution de la Covid-19, cité par l’agence officielle, la majorité des cas de Coronavirus, confirmés à la PCR, ont moins de 50 ans.

Il a précisé que sur les 15.941 cas de contaminations au Coronavirus déclarés en Algérie aux tests de la PCR, 6.443 représentent la tranche d’âge comprise entre 15 et 49 ans, soit la plus impactée par le virus.

Tout en expliquant que cette tranche d’âge est « la plus active », il a fait savoir que celle-ci est suivie de celle des plus de 60 ans, avec 4.749 cas, puis de celle comprise entre 50 et 59 ans, avec 2.689 cas, alors que l’âge de 934 autres cas « n’est pas précisé », a détaillé le Pr Soukehal.

Il a, en outre,précisé que 714 cas sont âgés entre 15 et 24 ans, tandis que 412 autres ont moins de 15 ans, selon le même bilan, cette plus faible proportion pouvant s’expliquer par « le très bon calendrier de vaccins ayant permis d’immuniser nos enfants » contre les différentes épidémies, commente le spécialiste.

Blida en « pôle position » des contaminations confirmées à la PCR

Par ailleurs, les données présentées font ressortir que la wilaya de Blida figure en « pôle position » des contaminations confirmées à la PCR, suivie de celles de Sétif puis de Tipaza, alors que celle d’Alger se situe à la 9ème place, avant d’insister sur les mesures-barrières à respecter en vue de prévenir une plus grande propagation du virus.

En un seul mois, une personne contaminée peut en infecter 406 autres, alors qu’elle n’en impacte que 2,5 durant la même période, si les précautions nécessaires sont scrupuleusement suivies, a-t-il insisté, avant de noter que le test rapide peut être préconisé « en appoint » au test à la PCR.

Relevant que le monde fait actuellement face à une maladie pas assez explorée, il a tenu à souligner qu’ »il n’existe aucun traitement » pour cette pathologie virale et que le protocole thérapeutique dispensé pour l’endiguer « permet juste de diminuer la charge virale » des malades.

Les Algériens « consultent tardivement »

Développant « la place des différents tests de diagnostic de la Covid-19 », le Pr en Immunologie, Kamel Djenouhat, a estimé, pour sa part, que ce virus « est en train de réserver des surprises et varie d’un sujet à un autre en fonction du fonds génétique de chacun », déplorant que les Algériens « consultent tardivement ».

Tout en plaidant pour que l’Algérie « revoit, une fois cette épidémie passée, sa stratégie de recherche », le Chef de service Biologie médicale à l’hôpital de Rouiba, a, entre autres, mis l’accent sur « l’importance des prélèvements en profondeur ».

Algérie-Eco/APS

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