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L’OMC et des banques de développement expriment leur soutien au financement du commerce dans le contexte de la crise liée à la COVID-19

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Les dirigeants de l’OMC et de six banques multilatérales de développement ont publié le 1 juillet,  une déclaration conjointe dans laquelle ils promettent de remédier aux pénuries de financement du commerce, afin que les pressions qui s’exercent sur les marchés financiers en raison de la crise liée à la COVID-19 n’empêchent pas les transactions commerciales viables par ailleurs, y compris s’agissant de marchandises essentielles telles que les produits alimentaires, les médicaments et le matériel médical. Ils se sont engagés à faire plus pour soutenir les organismes de financement du commerce dans les mois à venir et ont prié instamment les autres institutions de s’associer aux efforts qu’ils déploient pour fournir un soutien financier essentiel au commerce transfrontières.

Dans une déclaration commune, les chefs de secrétariat des sept organisations ont déclaré que la pandémie de COVID-19 perturbait gravement l’offre de financement du commerce, qui était déjà insuffisante dans les pays en développement et pour les petites entreprises. Si les conditions financières sont normales, le financement du commerce est peu risqué, ce qui se reflète dans son coût. Mais à mesure que les conditions économiques se détériorent partout dans le monde, les banques deviennent de plus en plus réticentes à prendre des risques. Elles sont particulièrement frileuses à l’égard du financement des transactions transfrontières par crainte de non-paiement.

La déclaration commune a souligné que dans de nombreux pays en développement, le manque de financement du commerce entravait les importations de produits alimentaires et médicaux essentiels ainsi que les exportations de produits générateurs de revenus clés. Ces pénuries pèsent de manière disproportionnée sur les micros, petites et moyennes entreprises (MPME) qui représentent la majeure partie de l’emploi, ce qui signifie qu’elles ont un effet particulièrement marqué sur les moyens de subsistance des pauvres.

Les chefs de secrétariat ont souligné la manière dont les banques multilatérales de développement ont intensifié leur soutien aux programmes de financement du commerce depuis le début de la crise. Toutefois, il faudrait selon eux une aide supplémentaire “car le déclin rapide de l’économie réelle commence à avoir un impact sur le système financier par le biais de défauts de remboursement de prêts et de faillites d’entreprises”.

Pour l’avenir, les chefs de secrétariat ont promis de “continuer à évaluer l’évolution des marchés en fonction des nouveaux besoins et … d’agir dans le cadre de nos mandats respectifs pour réduire les déficits de financement du commerce qui apparaissent pendant cette crise”. Ils ont appelé d’autres acteurs à se joindre à leurs efforts, en vue de stimuler le commerce et de favoriser une reprise économique vigoureuse.

Le Directeur général, Roberto Azevêdo, a déclaré: “Les conséquences d’une insuffisance du financement du commerce ne consisteraient pas seulement à rendre plus difficile l’importation de denrées alimentaires et d’équipements médicaux essentiels à court terme. Il serait aussi plus difficile pour le commerce de contribuer à la reprise économique vigoureuse dont le monde aura besoin lorsque cette crise sanitaire commencera à se résorber.

C’est la première fois que les grandes banques multilatérales de développement font front commun pour soutenir les marchés du financement du commerce. Cela servira de catalyseur pour leurs efforts futurs en matière de financement du commerce, ainsi que pour les importants programmes qu’elles ont déjà mis en œuvre individuellement”, a-t-il ajouté.

La déclaration commune a été signée par l’OMC, la Société financière internationale (SFI), la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), la Banque asiatique de développement (BAsD), le Groupe de la Banque africaine de développement (BAfD), la Société islamique de financement du commerce (CIFC) et la Société interaméricaine de développement (BDI).

Source : WTO

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