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Réouverture de l’espace Schengen : L’Union européenne temporise

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Les Européens restent toujours hésitants quant à une éventuelle réouverture de leurs frontières extérieures avec certains pays qu’ils considèrent comme «sûrs» contre les contaminations au Covid-19 et dont les résidants peuvent voyager en Europe en juillet.

Alors qu’il a été prévu de prendre une décision hier soir, les membres de l’Union ont demandé encore plus du temps pour voter la décision.  « Les consultations continuent, et vont se prolonger jusqu’à lundi », a indiqué à l’AFP une source diplomatique européenne, qui explique encore qu’il «est difficile de prédire une issue, mais la présidence espère pouvoir passer à un vote lundi ».

En effet, la présidence croate de l’UE avait donné aux Etats membres jusqu’à samedi soir pour se prononcer lors d’un vote, mais certains ont réclamé plus de temps. Vendredi soir, les ambassadeurs des pays de l’UE et de l’espace Schengen avaient proposé une liste d’une quinzaine d’Etats, qui exclut les Etats-Unis où l’épidémie semble hors de contrôle, et qui inclut la Chine sous condition.

La liste proposée contient quatorze pays (Algérie, Australie, Canada, Géorgie, Japon, Monténégro, Maroc, Nouvelle-Zélande, Rwanda, Serbie, Corée du Sud, Thaïlande, Tunisie, Uruguay) auxquels s’ajoute la Chine, sous condition de réciprocité, c’est-à-dire à condition qu’elle accueille sur son sol les voyageurs venant de l’UE, selon une source diplomatique. Sont aussi admis les voyageurs d’Andorre, Monaco, du Vatican et Saint-Marin.

La proposition européenne fixe plusieurs critères épidémiologiques pour qu’un pays soit sur la liste des admis, notamment un taux de nouveaux cas de Covid-19 proche ou en-dessous de 16 pour 100.000 habitants (moyenne dans l’UE) sur les 14 derniers jours. Mais également une tendance à la stabilité ou à la baisse des nouveaux cas, ainsi que les mesures mises en place par un pays pour lutter contre la pandémie, dont la pratique de tests.

Par ailleurs, plusieurs Etats membres ont toutefois jugé « problématique » la fiabilité des données épidémiologiques fournies par des pays tiers, notamment la Chine.

Rédaction AE/ AFP

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