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Le pétrole rattrapé en fin de semaine par les inquiétudes sur la demande

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Les prix du pétrole ont un peu baissé en cette fin de semaine, après avoir pourtant gagné du terrain en début de journée, plombés par les effets néfastes sur la demande d’une pandémie qui continue de s’étendre.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a fini à 40,73  dollars à Londres, en baisse de 0,78 % par rapport à la clôture de jeudi. A New York, le baril américain de WTI pour livraison à la même échéance a perdu 1,34 %,  à 38,20 dollars. 

Sur l’ensemble de la semaine, le Brent a baissé de 2,8% et le WTI de 3,2%.
Les cours des deux barils de référence avaient rebondi de près de 2% la veille et avaient navigué dans le vert en début de journée.

Ces gains ont désormais atteint leurs limites, comme le prévoyait plus tôt dans la journée Fiona Cincotta, analyste de City Index, « car les inquiétudes concernant l’offre excédentaire persistent« . « Les taux élevés de contaminations au Covid-19 peuvent entraîner de nouveaux confinements et donc réduire la demande » en pétrole brut, a expliqué Bjornar Tonhaugen, de Rystad.

Après un long « plateau« , la pandémie de Covid-19 continue de gagner en ampleur dans une immense partie des États-Unis qui se croyait jusqu’ici épargnée, allant jusqu’à pousser le Texas à geler sa réouverture emblématique.

Le prix du WTI « n’a pas pu faire grand-chose après avoir atteint le niveau de 40 dollars et semble destiné à continuer à se consolider entre le niveau de 35 et 42 dollars au cours des deux prochaines semaines« , a ajouté M. Tonhaugen.

Côté offre, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs partenaires via l’accord OPEP+ font pourtant leur possible pour limiter le surplus d’or noir sur le marché en limitant de façon drastique leur production. Un total de 9,7 millions de barils par jour (mbj) sont ainsi censés être retirés du marché depuis le mois de mai et jusqu’à la fin du mois de juillet. Ensuite, la coupe commune doit passer à 7,7 mbj jusqu’à la fin de l’année, puis à 5,8 mbj de janvier 2021 à avril 2022.

Mais même si « la demande mondiale de pétrole se redresse, la croissance, elle, est encore lente« , souligne Bjarne Schieldrop, analyste de Seb.

En conséquence, ce dernier évalue comme « bonnes » les chances de prolongation en août du volume des coupes actuelles par le cartel et ses partenaires. « Si c’est le cas, ils devront probablement prendre une décision et l’annoncer la semaine prochaine« , a-t-il ajouté.

Afp

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