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PDG de Sonatrach : La production n’a pas reculé en dépit de la réduction des effectifs

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« En dépit de la situation sanitaire difficile que traverse le monde en raison de la propagation de la covid-19 et la réduction des effectifs dans le cadre des mesures de prévention contre la pandémie, les volumes de production pétrolière et gazière sont restés aux mêmes niveaux », a déclaré vendredi le PDG de Sonatrach M. Toufik Hakkar.

S’exprimant lors d’un point de presse à l’issue d’une visite d’inspection à plusieurs infrastructures pétrolières et gazière à In-Amenas (Illizi), le PDG de Sonatrach a cité, à ce propos, l’exemple des plateformes pétrolières et gazières à In Amenas où les mêmes volumes de production sont enregistrés avec 35% seulement de leurs effectifs, selon un compte-rendu de l’agence officielle APS.

Tout en soulignant que ces mêmes mesures ont été adoptées au niveau de la Direction général de Sonatrach, Toufik Hakkar a fait état de la tenue de quelque 3.000 réunions, internes et externes, par visioconférence et de la signature de plusieurs accords avec des partenaires étrangers.

Hakkar a indiqué que la Sonatrach était la première entreprise en Algérie à avoir mis en place une cellule de crise pour faire face aux défis engendrés par la pandémie.

Covid-19 : 150 cas enregistrés au sein de Sonatrach

M. Hakkar a rappelé que suite à l’enregistrement du premier cas de Covid-19, un ressortissant étranger travaillant pour la Sonatrach, les mesures nécessaires avaient été prises, notamment le placement des travailleurs en quarantaine, outre la fourniture de tous les moyens de prévention.

Le PDG de Sonatrach a fait savoir que le nombre de cas confirmés au covid-19 parmi les effectifs du groupe pétro-gaziers et de toutes ses filiales variait entre 100 et 150 cas.

Assurant que « la situation est sous contrôle », il a qualifié ce chiffre de « très faible » par rapport au nombre global des effectifs du groupe qui dépassent les 140.000.

Evoquant sa visite, le P-dg a fait savoir qu' »il s’agit d’une visite d’inspection pour s’enquérir des effectifs et de leurs conditions de travail ainsi que du respect de toutes les mesures sanitaires prises afin d’endiguer la propagation de la covid-19″, saluant, dans ce sens, « tous les travailleurs de Sonatrach, grâce auxquels nous avons réussi à préserver notre niveau de production et la dynamique propre à notre groupe ».

Le groupe Sonatrach prépare déjà l’étape « post-coronavirus », a-t-il assuré, annonçant la signature prochaine de plusieurs contrats de production, de pétrochimie et de services.

S’agissant de la stratégie de Sonatrach, M. Hakkar a dit que « le groupe s’est tourné vers l’international », d’autant qu’il est présent en Tunisie, Libye, Mali et Pérou ainsi qu’en Europe (Italie, Espagne et Royaume-Uni) à travers des sociétés de commercialisation des produits gaziers et pétroliers et en Turquie dans le cadre d’un projet pétrochimique.

Le Groupe continue à prospecter des opportunités d’investissement profitables au niveau international, dans le cadre de sa politique d’expansion à l’intérieur comme à l’extérieur, a-t-il soutenu.

Plusieurs projets pétroliers et pétrochimiques en cours de réalisation

Concernant les projets prioritaires en pétrochimie, le PDG de Sonatrach a cité la raffinerie de Hassi Messaoud d’une capacité de 5 millions de tonnes/an dont l’accord de réalisation a été signé début 2020, ajoutant que les études techniques étaient en cours et que le lancement des travaux était prévu début 2021. Outre ce projet visant à réaliser l’autosuffisance au Sud du pays en ces produits, M. Hakkar a fait état du lancement prochain d’autres projets similaires à Tiaret et Skikda.

Le Groupe compte réaliser d’autres projets pour la transformation des produits pétroliers en plastique, a-t-il indiqué. Dans ce contexte, M. Hakkar a mis en avant la signature d’un projet en partenariat avec le groupe Total à Arzew (Oran), en sus d’un deuxième projet en partenariat avec les Turcs.

Il existe, selon lui, d’autres projets en cours d’étude, à l’instar d’un méga-projet d’une valeur de 6 milliards de dollars pour la transformation de gaz et de pétrole en produits plastiques à valeur ajoutée à Skikda, qui est actuellement à l’étape de concertation avec un partenaire étranger, ou encore le projet de méthanol et dérivés également « projet d’envergure de l’ordre de 6 milliards de dollars en cours d’étude et de concertation avec un autre partenaire ».

Un autre projet relevant du ministère de l’Industrie et auquel prendra part Sonatrach concerne l’extraction et la transformation des phosphates et se trouve, d’après le responsable, « en cours d’étude et sera signé avant la fin de l’année avec un partenaire pour entamer directement la réalisation ».

Inspectant, par ailleurs, deux unités de production pétrolière et de transformation gazière à In Amenas, le P-dg de Sonatrach a incité les responsables à relever le taux de gaz récupéré de 25% à 40% à l’aide des nouvelles technologies, soulignant l’impératif de réduire les dépenses d’investissement notamment en termes de rénovation des unités et de recourir aux nouvelles techniques permettant une exploitation optimale des moyens disponibles.

Algérie-Eco/APS

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