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Déconfinement progressif : La première phase entamée

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Après trois mois de confinement sanitaire, total pour la wilaya de Blida et partiel pour le reste des wilayas, imposé par la propagation de la pandémie du coronavirus (covid-19), l’Algérie a entamé, dimanche, la première phase du plan de déconfinement progressif dévoilé jeudi dernier par le gouvernement.

« La reprise des activités économiques, commerciales et de services sera conditionnée par le strict respect sur les lieux de travail et/ou de regroupement, des mesures strictes de prévention sanitaire », a précisé un  communiqué des services du premier ministère, ajoutant que « les protocoles sanitaires de prévention dédiés à chaque activité, devront être scrupuleusement respectés et appliqués par l’ensemble des opérateurs, commerçants, clients et usagers ».
 
Ainsi, le plan de reprise progressive des activités économiques, commerciales et de services sera dans un premier temps déployé en deux phases dont la première a débuté aujourd’hui (dimanche 7 juin 2020), tandis que la seconde prendra effet à partir du 14 juin 2020, selon la même source.
 
Cette première phase concerne la reprise des activités de plusieurs secteurs, dont le BTPH y compris les activités de sous-traitance et les bureaux d’études (architecture, urbanisme, génie civil), avec l’organisation des transports du personnel, à la charge des entreprises, qui sera autorisé à circuler sur l’ensemble du territoire national de 05h00 du matin jusqu’à 19h00 dans le respect des consignes sanitaires et de sécurité édictées en la matière.
 

Quant à la reprise de l’activité commerciale et de services, elle concerne une première catégorie, à savoir : les artisans céramistes, les plombiers, les menuisiers, les peintres, les agences de voyage, les agences immobilières, la vente de produits d’artisanat, les activités de cordonnier et de tailleur, ainsi que l’activité de maintenance et de réparation.

Elle concerne également le commerce d’articles ménagers et de décoration, le commerce d’articles de sport, le commerce de jeux et de jouets, les pâtisseries et confiseries, la vente à emporter de glaces et de boissons, les fast-foods (uniquement la vente à emporter), le commerce de literies et tissus d’ameublement, le commerce des appareils électroménagers, la vente des produits cosmétiques et d’hygiène, le commerce de fleurs, les pépiniéristes et les herboristes, les studios photographiques, ainsi que les activités de tirages de plans et de photocopie.
 
Sont aussi concernés : les douches à l’exception des hammams, la maintenance, le dépannage et le lavage de véhicules, les galeries d’art, le commerce des instruments de musique, les antiquaires et brocantes, les librairies et papeteries, les salons de coiffures pour hommes, ainsi que les marchés à bestiaux.
 
A cet effet, un dispositif préventif d’accompagnement particulier aux activités autorisées, devra être mis en place par les différents opérateurs et commerçants concernés, comprenant notamment l’obligation du port du masque, l’affichage des mesures barrières et de prévention sur les lieux, l’organisation des accès et des files d’attentes à l’extérieur et à l’intérieur des locaux de façon à respecter l’espacement et la distance physique, tout en limitant nombre de personnes présentes en un même lieu. Le document a également précisé que « tous les clients doivent se doter d’un masque de protection et que les responsables et gérants des établissements seront tenus responsables du non respect de cette obligation ».
 
Toutefois, souligne le texte, la particularité de l’activité des salons de coiffures hommes nécessite d’organiser cette activité par voie de rendez-vous, de respecter strictement l’obligation du port du masque par le coiffeur et le client, la limitation de l’accès au local à deux clients au maximum, ainsi que le nettoyage et la désinfection fréquents du local et des instruments et effets utilisés.
 
Concernant les marchés à bestiaux hebdomadaires, les marchés de fruits et légumes, ainsi que les souks et grands espaces de vente de proximité, ils feront l’objet d’une attention particulière, où toutes les mesures sanitaires édictées doivent être appliquées rigoureusement par les responsables du marché, notamment le port du masque obligatoire, la distanciation physique, la désinfection des lieux et la mise à disposition des gels hydro alcoolique.
Le contrôle de l’application de ces mesures par les commerçants sera assuré par les autorités habilitées, a-t-on précisé. Le non respect de ces mesures donnera lieu « à la fermeture immédiate du commerce ou de l’activité concernée et à l’application rigoureuse des sanctions prévues par la législation et la réglementation en vigueur ».
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