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Bonne gouvernance : Les propositions du professeur Mebtoul pour le Président de la République

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La modestie et le dialogue productif sont les outils de la bonne gouvernance. C’est ce qu’estime le professeur Abderrahmane Mebtoul qui fait des propositions dans ce sens au Président de la République.

Selon lui, il faut éviter de croire que l’on détient la vérité et les meilleures solutions en effaçant tout ce qui a été réalisé par nos prédécesseurs, de vivre éternellement sur l’illusion de la rente des hydrocarbures, des matières premières qui ne peut que conduire à des impacts négatifs, géostratégiques économiques, sociaux et sécuritaires, qui peuvent déstabiliser l’Algérie.

« Au moment où l’épidémie du coronavirus a ébranlé tous les pays du monde à la recherche d’une stratégie et qui n’est donc pas propre à l’Algérie, pays à fortes potentialités, il y a urgence, pour des raisons de sécurité nationale, un changement de paradigme culturel si l’on veut mettre en place une nouvelle stratégie de développement dans le cadre des valeurs internationales, supposant de l’action sur le terrain et non des théories abstraites. Selon nos informations, certaines institutions sont en train de reproduire des audits déjà réalisés et dont les recommandations n’ont pas été appliquées », estime le professeur qui s’interroge « Pourquoi ce double emploi -pertes de temps et d’argent qui n’apportera rien de nouveau et pas de valeur ajoutée aux autorités- alors que leur mission, n’étant pas un bureau d’études, est de réunir tous les partenaires économiques et sociaux, face à l’importance de la crise, afin de proposer des solutions opérationnelles et non théoriques aux décideurs ».

Dans ce cadre, pour éviter des dépenses inutiles,  M. Mebtoul propose que la présidence de la république donne ordre, avec un comité de suivi à son niveau, pour un inventaire de toutes les études opérationnelles réalisées tant au niveau du premier ministère que de l’ensemble des départements ministériels, des grandes institutions de la république y compris l’Université et des grandes sociétés nationales qui ont coûte un montant faramineux en devises, de les réactualiser afin de les adapter à la conjoncture actuelle.

« Sur les 935 milliards de dollars de sorties de devises pour les importations de biens et services, si l’on prend 15% pour les services dont les sorties ont fluctué pour les BE étrangers entre 9/11 milliards de dollars/an entre 2010/2019, nous aurons 140 milliards de dollars et pour 10% plus de 93 milliards de dollars, deux à trois fois les réserves de change fin 2020,  sans compter les coûts en dinars des études », conclu-t-il.

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