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Rezig insiste sur la relance du projet « gagnant-gagnant » du groupe Almarai en Algérie

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Le ministre du Commerce, Kamal Raziq, a réitéré la détermination du gouvernement à l’installation de l’usine saoudienne de lait « Almarai » en Algérie, soulignant qu’il s’agira d’un partenariat entre les deux pays et que ses produits seront exportés vers le marché européen et africain.

Dans un entretien publié dimanche dernier sur le journal saoudien « Alriyad », le ministre du Commerce a affirmé que le groupe « Almarai » était un leader mondial, en rappelant que quand il avait évoqué son désir de ressusciter le projet d’investissement de l’entreprise en Algérie, cela reposait sur une conviction purement économique du principe « gagnant – gagnant » pour les deux parties, car l’investissement direct du groupe Almarai, notamment dans le lait, réduirait la facture d’importation de la matière première.

Le ministre a également évoqué les emplois qui seront créés par cet investissement direct en Algérie, d’un côté et de l’autre, le groupe saoudien disposera d’un marché local de 42 millions de consommateurs, ainsi que d’un marché africain accessible à partir du grand sud algérien, avec au total un milliard et deux cents millions de consommateurs, et d’un accès  aux marchés européens, en particulier l’Europe du sud.

Interrogé sur les investissements saoudiens en Algérie, Kamel Rezig a indiqué que le gouvernement est optimiste pour les investissements saoudiens en Algérie, qui ont commencé à prendre une tendance à la hausse au fil des ans.

A ce propos, le ministre du Commerce a indiqué que les investissements saoudiens en Algérie, qui ne dépassent pas 1,5 milliard de dollars, se voient dans plusieurs secteurs tels que le tourisme, le bâtiment, la santé, la pétrochimie, les médicaments et l’agro-alimentaire, mais, estime-t-il, ces investissements ne reflètent pas vraiment les capacités économiques des deux pays.

L’Algérie est ouverte à tous partenariats qui contribueraient à la promotion et au développement de l’économie, en particulier après la suppression de la règle 51/49 dans les secteurs non stratégiques, a affirmé le ministre.

Il a précisé, à cet égard, que le gouvernement aspire à développer les investissements dans les domaines du tourisme, de l’énergie solaire, de la fabrication du papier, des produits pharmaceutiques, de l’agriculture et des industries de la transformation agro-alimentaires.

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