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Ali Benouari : « L’opposition chez nous a choisi une voie dangereuse »

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«L’opposition chez nous a choisi une voie dangereuse et elle a pris de l’extérieur un soutien au lieu de compter sur la prise de conscience de la base », c’est ce qu’estime l’ex ministre et président du parti Nida El Watan, Ali Benouari, en s’exprimant sur l’opposition en Algérie et la problématique de la prise de conscience.

 « Ici, le danger réside, car il manque les types de dialogue les plus simples et impose la logique de la transcendance et les solutions des dirigeants de la part de leurs anciens maîtres, qui n’hésitent pas un seul instant à plonger ce pays dans le labyrinthe du chaos et du désespoir, pour prendre de nouvelles dispositions conformément à leurs plans de rotation », ajoute-t-il.

Selon Benouari, l’opposition dans la tradition politique est une opinion dissidente en corrigeant certains programmes et en proposant ce qui est mieux qu’eux; pas en démolissant les valeurs de la nation et en essayant de la remplacer selon les caprices de certains, qui n’ont aucune vision cohérente avec la majorité populaire.

« La politique est l’art de la réalité, elle s’impose dès que le besoin s’en fait sentir », écrit-il sur sa page facebook.

En fin de compte, précise-t-il, tous ceux qui politisent ne sont pas des opposants et tous les opposants ne comprennent pas la valeur du pays et l’esprit de citoyenneté!

« Le niveau de conscience dont dispose aujourd’hui la majorité populaire lui permet de comprendre les intentions de la plupart des politiciens de tous horizons, afin que celui qui prononce son discours puisse atteindre le niveau de conscience de ce peuple; seulement il doit être simple, honnête et proche de l’ambition de ce peuple, qui n’a pas demandé plus que le pouvoir de sa position d’un travail pour subvenir aux besoins de sa famille et une maison qui peut les accueillir et pour assurer une éducation de qualité que cette génération, afin de suivre le rythme des progrès scientifiques et des connaissances qui ont lieu dans notre monde aujourd’hui. Il n’y a pas d’avenir sans réalisation pratique, car la majeure partie de ce que nous utilisons aujourd’hui dépend d’une industrie qui exige de nous un certain niveau d’éducation », conclura le président de Nida El Watan.

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