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L’OPEP et ses partenaires envisagent une baisse de 20 millions de barils/ jour selon Trump

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Donald Trump a affirmé lundi que les principaux pays exportateurs de pétrole prévoyaient une baisse de leur production deux fois plus importante que celle annoncée la veille par l’Opep et ses principaux partenaires.

« Pour avoir été impliqué dans les négociations, et c’est le moins qu’on puisse dire, l’OPEP+ envisage une coupe de 20 millions de barils par jour et non de 10 millions, comme il est généralement rapporté« , a écrit le président américain sur Twitter.

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1249691637040795654?s=20

https://twitter.com/realDonaldTrump/status/1249691642975727616?s=20

« Si on s’approche de cela et que les affaires mondiales reprennent après le désastre du Covid-19, le secteur de l’énergie rayonnera à nouveau, bien plus rapidement qu’anticipé« , a-t-il ajouté.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses principaux partenaires, réunis au sein de l’OPEP+, se sont accordés dimanche sur une réduction de leur production de 9,7 millions de barils par jour (mbj) en mai et en juin.

De juillet à décembre, la réduction sera de 7,7 mbj et de janvier 2021 à avril 2022, 5,8 mbj seront retirés du marché.

Les négociations patinaient depuis jeudi en raison d’un différend avec le Mexique, qui jugeait excessifs les baisses envisagées par l’OPEP+. Mais le pays semble au final avoir obtenu satisfaction grâce notamment à un accord avec les États-Unis.

L' »ajustement historique » de la production, selon le secrétaire général de l’OPEP Mohammed Barkindo, a pour but de soutenir les cours de l’or noir, frappés de plein fouet par la crise liée au coronavirus, les mesures de confinement et le net ralentissement du transport mondial ayant fait s’effondrer la consommation d’énergie.

Le marché pétrolier a également été plombé ces dernières semaines par l’opposition frontale entre l’Arabie saoudite et la Russie, les deux plus gros producteurs mondiaux derrière les États-Unis.

En mars, Riyad et Moscou s’étaient lancés dans une guerre des prix et des parts de marché, après avoir échoué à s’entendre sur des quotas de production.

Afp

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