La direction de la « Biscuiterie de Cherchell » (Tipasa) a décidé un arrêt de la production au sein de l’usine, pour une durée de 15 jours, en guise de mesure préventive visant à contenir la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), selon l’annonce faite, jeudi dernier, par le président-directeur général (PDG) de l’usine, Hassan Boumaâraf cité par l’agence officielle.
« Cette décision est entrée en vigueur à partir du jeudi 2 avril, pour une durée de 15 jours, avec possibilité de propagation de ce délai », a-t-il indiqué à l’APS. L’arrêt de l’activité dans cette usine employant plus de 800 travailleurs est dicté par les mesures initiées par le gouvernement pour freiner la propagation du Covid-19, a-t-il précisé.
Cette décision, qui concerne près de 600 employés, a été prise, a-t-il ajouté, « en accord avec la section syndicale UGTA de l’usine, et en présence de l’inspection du travail de la wilaya ». « Les deux parties ont convenu d’un versement de 50% des salaires de base des travailleurs, tout au long de la période d’arrêt des unités de production », est-il signalé.
En dépit des mesures préventives prises précédemment au sein de l’usine, toujours selon M. Boumaâraf, la direction de la « Biscuiterie de Cherchell» a été contrainte d’adopter «cette mesure extrême », en raison, a-t-il dit « de la nature de l’activité au niveau des lignes de production, qui imposent aux travailleurs d’être alignés cote à cote et de ne pas respecter la distance de sécurité (un mètre) prescrite par l’OMS », a-t-il expliqué.
« En dépit des pertes financières pouvant affecter l’usine, cette décision a été prise en concertation avec la section syndicale, car il y va de la santé publique, qui est une ligne rouge à mettre au-dessus de toute considération », a souligné le même responsable.
A cela s’ajoute, a-t-il dit « la réduction du trafic économique au niveau des ports, induisant une rareté des matières premières, notamment les produits d’emballage ».
La direction de la « Biscuiterie de Cherchell » préconise le maintien en service de tous les travailleurs chargés de la sécurité, de la prévention, de l’hygiène, et de la maintenance, au nombre de 200.