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Relance économique, révision de la constitution, et coronavirus

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A l’heure ou le gouvernement Djerrad se préparait à vivre l’ultime épreuve pour asseoir une politique nouvelle basée sur la révision de la constitution, et l’instauration d’un dialogue national regroupant tous les antagonistes de la scène politique en vue d’arriver à un consensus pour la gouvernance du pays, l’apparition de l’épidémie du coronavirus a mis le gouvernement devant le cauchemar de la crise économique , accablé ces derniers jours par la chute drastique des prix du baril. Une évidence  que les anciens dirigeants ont préféré maquiller et  contourner l’échéance,  a coup de loi de finances complémentaires renouvelables à travers lesquelles, tous les scandales sont devenus permis.

Après l’errance politique qui a précédé le lancement du processus électoral, le gouvernement fraîchement installé se débat entre la réhabilitation d’une légitimité âprement contestée, qui au  par la rue, et la difficulté d’apporter sur le terrain des réponses aux attentes de la population. Une situation qui se complique considérablement avec l’émergence de l’épidémie du coronavirus, qui désormais a jeté un voile sur toutes les actions et reporte à une échéance ultérieure toute les actions du gouvernement. Encore un handicap dont l’Algérie n’avait nul besoin, d’autant plus que le volume des étapes à traverser pour arriver un semblant de solution, était déjà compromis par la déchirure qui a marqué la scène politique durant les événements majeurs de l’année écoulée, et qui s maintient dans l’ombre d’une opposition qui avance d’un pas vers le dialogue proposé par le président de la République , mais qui n’applaudit à 100%, un foisonnement sourd des députés qui livrent leurs derniers efforts de maintien avant l’éventuelle dissolution du parlement, des partis qui oscillent entre le souci de repositionnement, et celui de la crédibilité, et une contestation populaire qui se maintient contre vents et marrés, et qui ne jure que par l’émergence d’un état civil et non militaire.

Or, à l’heure ou la première étape, marquée par la finalisation de la première mouture du texte de révision de la constitution, s’accompagne, conjoncture oblige, par la contrainte de recourir à l’élaboration d’une loi de finances complémentaire, pour adapter le texte initial aux nouvelles données, annonçant une crise aiguë pour l’année 2020, ou les interrogations s’amoncellent sue cet effet de complication qui arrive alors que la situation était déjà inextricable, et dépourvue d’une vision fiable à long et moyen terme. Autrement dit, depuis son installation, le gouvernement Djerad , n’a certes pas péché par l’effort de déploiement sur le terrain en prenant le taureau par les cornes, et en administrant des mesures extrêmes , notamment en économie , ou a vu  des réactions des pouvoirs public aux allures de vols de surface, a l’image des applications apportés dans le domaine de l’industrie automobile , ou dans les filaires du lait et de la viande, ou notamment dans les programmes élaborés pour restructuration la gestion des collectivités locales, dans les tentatives de maîtrise des déséquilibres socio-économiques que le pays traîne depuis des années. Mais aux yeux des observateurs, la faiblesse de son action ne peut se mesurer qu’ à la teneur en efficacité de ses actions et e leurs répercussion sur la vie des citoyens. Il est dans ce cas de figure, indéniable que devant la complexité de la situation aggravé par l’épidémie du coronavirus, le plan d’action du gouvernement, ne semble pas faire le contrepoids de la désillusion qui gagne de plus en plus la population.

Résultats des courses, le gouvernement qui se débattait déjà dans les affres de l’incertitude et du doute de ne pouvoir réussir, une phase de transition chargé d’enjeux capitaux, et pour lesquels, toutes les solutions n’étaient pas encre visibles, se retrouve au demeurant, devant une facture douloureuse laissé par les anciens locataires d’El Mouradia, mais également en face d’un premier bilan de quelques mois d’exercice qui déjà fait objet de débats, et d’interrogations sur las chances d’émergence de la nouvelle République.

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